Le développement de la pisciculture intensive en Côte d'Ivoire. Exemple de la ferme piscicole de Natio-Kobadara (Korhogo)
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft1980.190.a19420Mots-clés
Pisciculture, Poisson (animal), Prédateur, Production, Survie, Rendement, Technique d'élevage, Oreochromis niloticus, Développement piscicole, Sarotherodon niloticus, Côte d'Ivoire, Afrique occidentaleRésumé
En 1977, la Côte d'Ivoire a créé une pisciculture de 5 hectares dans le nord du pays, près de la ville de Korhogo. Il s'agissait d'un projet hydro-agricole valorisant les ressources en eau, destiné à vérifier les résultats de la recherche en conditions réelles et à sensibiliser les Ivoiriens à cette nouvelle opportunité.
La technique d'élevage appliquée dans l'établissement associe Sarotherodon niloticus à un prédateur, qui peut être Lates niloticus, Clarias lazera ou Hemichromis fasciatus.
Les meilleurs résultats ont été obtenus par l'élevage de S. niloticus, tous mâles, nourris avec un aliment composé contenant 20 % de protéines végétales ; et le meilleur prédateur actuel s'est avéré être Hemichromis fasciatus. Le rendement en poissons commercialisables est de 7 tonnes par hectare et par an. Dans ces conditions, la pisciculture en étang en Côte d'Ivoire peut être considérée comme une activité rentable, au même titre que la riziculture irriguée, et une tentative de vulgarisation serait amplement justifiée.
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© CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 1980

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