https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/issue/feed BOIS & FORETS DES TROPIQUES 2024-05-13T15:44:41+02:00 Jean-François Trébuchon bft@cirad.fr Open Journal Systems <p><span style="font-family: Helvetica, Arial, sans-serif;">En libre accès, et gratuite, cette revue internationale publie des articles des sciences et techniques de la foresterie en régions chaudes.</span></p> <p><span style="font-family: Helvetica, Arial, sans-serif;">Les manuscrits sont évalués par les pairs en double-aveugle.<br /></span></p> https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37460 Conférences internationales 2024-05-13T14:59:09+02:00 Jean-François Trébuchon bft@cirad.fr <p>Bois et Forêts des Tropiques - annonce de conférences</p> <p><strong>Réseau Cosmétopée ultramarine</strong><br>Atelier Cosmétopée ultramarine 2024 à La Réunion<br>&nbsp;et 31 mai 2024 au Pôle de Protection des Plantes (Cirad) à Saint-Pierre – La Réunion, France.</p> <p><strong>Appel à publication Bois et Forêts des Tropiques</strong></p> <p>Les manuscrits sont à soumettre en français ou en anglais jusqu’au 25 septembre 2024</p> <p><br><strong>ATBC 2024</strong><br>60th Annual Meeting of The Association for Tropical Biology and Conservation Achieving Inclusive Science for Effective Conservation, Adaptation, and Resilience in the Tropics<br>July 14th-18th, 2024, Kigali, Rwanda</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37458 Printemps et Journées internationale et mondiale des forêts, du bois et de l’eau 2024-05-13T13:05:58+02:00 Marie-France THÉVENON marie-france.thevenon@cirad.fr Kévin CANDELIER kevin.candelier@cirad.fr Jean-François TRÉBUCHON bft@cirad.fr <p>L’équinoxe de printemps, symbole de renouveau dans plusieurs régions du monde, se célèbre en mettant souvent à l’honneur des éléments de la nature. Le printemps annonciateur de jours longs, lumière, bourgeons et fleurs, se décline à l’envi selon les pays et on l’accueille de manière festive et différente : avec des couleurs (Holi) en Inde1 et au Népal ; des feux de joie, une table et une gastronomie toute particulière pour Nowrouz1 (jour de l’an) en Asie centrale ; en admirant les fleurs de cerisier (Hanami) au Japon, et avec tant de chants, de poèmes, toutes cultures confondues.</p> <p>C’est aussi en cette période de l’année que l’Organisation des Nations Unies a proclamé la Journée internationale des forêts2 et la Journée mondiale de l’eau3, les 21 et 22 mars respectivement, auxquelles s’est adossée la Journée mondiale du bois soutenue par la World Wood Day Foundation4 (reconnue par l’Organisation des Nations Unies), nous rappelant ainsi le nexus entre l’eau, la forêt et le bois. Aborder les liens complexes et multiples entre eau, forêt et bois, leurs différentes facettes, les variantes et variables associées, les changements, les modèles, les prévisions et prospectives, est un travail titanesque devant agglomérer des champs de compétences immenses et variés.</p> <p>Ces Journées internationale et mondiale ont vocation à donner de la visibilité à des enjeux majeurs en permettant une sensibilisation du plus grand nombre via les pouvoirs publics et la société civile. Chaque année, ces Journées internationale et mondiale abordent un thème et en 2024, « Forêts et innovation : de nouvelles solutions pour un monde meilleur » côtoiera « La diversité des bois dans la Culture » et « L’eau pour la paix ».</p> <p>Sans eau, pas de vie, pas de forêt et pas de bois, est un poncif. L’eau est nécessaire à la germination des graines, à la croissance des arbres et autres végétaux. Les arbres produisent, entre autres, du bois : un matériau utilisé depuis des temps immémoriaux, stock de carbone pendant sa durée de vie, recyclable et biodégradable. La forêt, quant à elle, assure des fonctions écosystémiques considérables : (1) un service de production de ressources multiples ; (2) un service de régulation (des sols, de l’air, du cycle de l’eau et des températures) permettant un bon fonctionnement de l’écosystème, le maintien de la biodiversité (photos 1), le stockage de CO2 et l’atténuation du réchauffement climatique ; (3) un service sociétal et culturel7. Les forêts couvrent 4,06 milliards d’hectares et contiennent plus de la moitié du stock de carbone (dans les sols et les végétaux), et les bassins versants forestiers et zones humides fournissent 75 % de l’eau douce accessible et dont plus de la moitié de la population mondiale est tributaire (Sarre, 2019).</p> <p>Outre ces faits à exposer et/ou à rappeler pendant ces Journées internationale et mondiale, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture7 (FAO) a dégagé des messages clés à transmettre. Innovations et technologies développées ces dernières années : (1) permettent d’utiliser de nouveaux moyens importants de surveillance des forêts et de communiquer et d’échanger des informations à ce sujet ; (2) sont nécessaires pour mettre un terme à la déforestation et à la dégradation des forêts, en particulier lors des incendies ; (3) donnent des moyens aux populations autochtones de cartographier et protéger des terres coutumières (photo 2) ; (4) contribuent à trouver des solutions pour la restauration des écosystèmes, afin de limiter le réchauffement climatique. De plus, la recherche relative aux produits forestiers ligneux ou non, permettra de trouver des matériaux de construction, mais aussi de nouvelles molécules, fibres et solutions pour la chimie innovante de substitution ou non. Ces messages clés, se déclineront différemment selon les zones géographiques, les interlocuteurs et le niveau décisionnel des parties prenantes. À l’innovation technologique, qu’elle soit incrémentale, transformatrice ou disruptive, il faudra ajouter des considérations politiques, de formations et de rémunérations afin que ces innovations profitent aux innovateurs, ainsi qu’aux communautés et aux acteurs qui les mettront en œuvre (Nasi, 2024).</p> <p>Au regard des enjeux, des innovations, des gouvernances à venir, il apparaît crucial de publier les nouvelles connaissances relevant de questions scientifiques souvent socialement vives, en adoptant une évaluation rigoureuse et impartiale (Bergandi, 2018). En les partageant librement, <em>Bois et Forêts des Tropiques </em>et toute son organisation contribueront sans relâche à leur transmission et à la progression certaine du savoir. Ainsi, à l’issue du cycle inexorable des saisons, le printemps prochain et ces Journées internationale et mondiale seront sans doute annonciateurs de nouveautés et de découvertes qu’il nous faudra continuer à diffuser.</p> <p>&nbsp;</p> <p>1 UNESCO, Patrimoine culturel immatériel, https://ich.unesco.org/</p> <p>2 Organisation des Nations Unies, Journée internationale des forêts, https://www.un.org/fr/observances/forests-and-trees-day</p> <p>3 Organisation des Nations Unies, Journée mondiale de l’eau, https://www.un.org/fr/observances/water-day</p> <p>4 World Wood Day Foundation, http://www.worldwoodday.org/foundation.php</p> <p>5 Unesco, Convention du patrimoine mondial, https://whc.unesco.org/fr/list/486</p> <p>6 Organisation des Nations autochtones de Guyane (ONAG), https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Issues/IPeoples/EMRIP/Session13/submissions/LAC/2020-12-03-organisationdesnations-autochones-de-guayane-nag.pdf</p> <p>7 <em>Food and Agriculture Organization (FAO) of the United Nations, International Day of Forest 2024, Key messages</em>, https://www.fao.org/international-day-of-forests/key-messages/</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37461 Annonces de presse 2024-05-13T15:10:51+02:00 Jean-François Trébuchon bft@cirad.fr <p>FAO AND NON-TIMBER FOREST PRODUCTSEXCHANGE PROGRAM, 2020. NATURALLY BEAUTIFUL: COSMETIC AND BEAUTY PRODUCTS FROM FORESTS. THAILAND, FAO, 186 P.</p> <p>FOOD AND AGRICULTURE ORGANIZATION OF THE UNITED NATIONS, 2023. PULP AND PAPER CAPACITIES, SURVEY 2022–2024.<br>ITALIA, FAO, 114 P.</p> <p>ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE, 2024. LA DURABILITÉ EN CHIFFRES – LES PRODUITS FORESTIERS À LA FAO. ITALIE, FAO, 52 P.</p> <p>WILLIAMS D. A., 2023. THE POLITICS OF DEFORESTATION AND REDD+ IN INDONESIA GLOBAL CLIMATE CHANGE MITIGATION.<br>UNITED STATES OF AMERICA, ROUTLEDGE, 162 P.</p> <p>BROWN K., PEARCE D. W. (EDS), 2023. THE CAUSES OF TROPICAL DEFORESTATION – THE ECONOMIC AND STATISTICAL ANALYSIS OF FACTORS GIVING RISE TO THE LOSS OF THE TROPICAL FORESTS – 1ST EDITION. UNITED STATES OF AMERICA, ROUTELEDGE, 354 P.</p> <p>LATHAM R. P., 2022. FORENSIC FORESTRY: A GUIDEBOOK FOR FORESTERS ON THE WITNESS STAND. UNITED STATES OF&nbsp; AMERICA, CRC PRESS, 144 P.</p> <p>WAGNER J. E., 2024. FORESTRY ECONOMICS – A MANAGERIAL APPROACH – 2ND EDITION. UNITED STATES OF AMERICA,&nbsp; ROUTLEDGE, 620 P.</p> <p>SMITH K., 2023. ENVIRONMENTAL HAZARDS – ASSESSING RISK AND REDUCING DISASTER – 6TH EDITION. UNITED STATES OF AMERICA, ROUTLEDGE, 504 P.</p> <p>POORE D., 2009. NO TIMBER WITHOUT TREES – SUSTAINABILITY IN THE TROPICAL FOREST. UNITED STATES OF AMERICA,&nbsp; ROUTLEDGE, 276 P.</p> <p>van Hensbergen H., Shono K., Cedergren J., 2023. A guide to multiple-use forestmanagement planning for small and medium forest enterprises ITALY, FAO, 144 P.</p> <p>Nelson C. R., Hallett J. G., Romero Montoya A. E., Andrade A., Besacier C., Boerger V., Bouazza K., Chazdon R., Cohen-Shacham E., Danano D., Diederichsen A., Fernandez Y., Gann G. D., Gonzales E. K., Gruca M., Guariguata M. R., Gutierrez V., Hancock B., Innecken P., Katz S. M., McCormick R., Moraes L. F. D., Murcia C., Nagabhatla N., Pouaty Nzembialela D., Rosado-May F. J., Shaw&nbsp; K., Swiderska K., Vasseur L., Venkataraman R., Walder B., Wang Z., Weidlich E. W. A., 2024. STANDARDS OF PRACTICE TO GUIDE ECOSYSTEM RESTORATION A contribution to the United Nations Decade on Ecosystem Restoration 2021–2030 ITALY, FAO, SER, IUCN, 106 P.</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37459 Actes de conférence 2024-05-13T14:51:18+02:00 Jean-François Trébuchon bft@cirad.fr <p>IUFRO CONFERENCE: "GLOBAL CHALLENGES AND INNOVATIVE<br>MANAGEMENT OF BARK AND WOOD BORERS IN PLANTED AND NATURAL FORESTS"<br>IEFC, 29th-31st August 2023 – Bordeaux, France<br>EUROPEAN INSTITUTE OF PLANTED FOREST</p> <p>Global changes, including climate change and economic globalisation, pose serious threats to the health of the world’s forests by favouring the emergence or invasion of an increasing number of forest pests. Wood and bark beetles play a prominent role in this context due to the spatial extent and intensity of their damage. There are numerous examples of massive attacks by these insects on all continents, with long or chronic outbreaks, causing the mortality of a considerable number of trees or forest areas. Their diversity, their capacity for natural or human-assisted dispersal, their frequent association with pathogenic fungi, and their direct effects on the survival of trees make some scolytid species the most serious pests of natural or planted forests. Responding rapidly to rising temperatures or droughts, benefiting from storm or fire damage, they have become one if not the primary cause of disturbance to forest ecosystems, drastically accelerating the expected longer-term effects of climate change. In view of the scale and recent increase in wood and bark beetle damage, it seems useful and necessary to take stock<br>of the state of scientific knowledge concerning the epidemiology of species and above all, the means of monitoring and managing their populations. Many approaches and methodologies can be applied to the study and control of these insects, which justifies the gathering of knowledge and skills of many IUFRO working groups and task forces. This joint conference aims to provide knowledge and tools for action for forest scientists and practitioners searching for solutions to mitigate the risk of bark beetle attacks. The conference was held in Bordeaux, France, where recent heat waves have caused massive outbreaks of the typographer bark beetle, where fires on an unprecedented scale have created the conditions for the emergence of large<br>populations of the stenographer bark beetle, and where reforestation plantations are regularly subjected to repeated attacks by the pine weevil. But these examples are not limited to France, the book of abstracts shares experiences and findings of colleagues around the world to better manage the risk of renewed attacks by native or exotic bark beetle species.</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37446 Économie du secteur de la biomasse lignocellulosique durable et logistique des biocarburants en Malaisie 2024-04-12T11:30:23+02:00 Chu Lee ONG candice.ocl@gmail.com <p>La biomasse lignocellulosique est une ressource renouvelable et non comestible qui peut être utilisée pour produire des biocarburants de manière durable et contribuer ainsi à atténuer le changement climatique tout en participant à la sécurité énergétique. Les pays tropicaux comme la Malaisie sont censés disposer d’abondantes ressources en biomasse, mais les paysages agricoles fragmentés, communs en Asie du Sud-Est, posent des problèmes pour la production de biocarburants qui découlent en grande partie des opérations logistiques et ont un impact négatif sur les économies d’échelle et la viabilité des bioraffineries.</p> <p>Cette thèse vise à comprendre les coûts et les approvisionnements associés au transport de la biomasse, à évaluer les impacts de la fragmentation du paysage pour les bioraffineries et à identifier les emplacements optimaux pour celles-ci. Dix sources de biomasse (résidus agroforestiers de récoltes et de scieries) ont été considérées, en tenant compte des différents facteurs logistiques, scénarios d’approvisionnement et impacts du paysage fragmenté. L’étude a commencé par une simulation du transport de la biomasse à travers la Malaisie péninsulaire, en utilisant le logiciel GRASS GIS pour estimer les approvisionnements et leurs coûts. Quatre-vingt-neuf lieux ont été désignés comme sites potentiels dans chaque district. Le transport de la biomasse représente une proportion importante des dépenses opérationnelles. Les dépenses d’investissement pour les différentes voies de conversion et les coûts des bioraffineries ont été dérivés d’estimations en ordres de grandeur et les approvisionnements ont été simulés. L’étude a identifié quatre sites optimaux pour différents types de biomasse, en présentant le détail des coûts et des approvisionnements. Les deux types de biomasse les plus compétitifs sont la paille de riz et la fibre de palme pressée (FPP). Les coûts pour la FPP varient de 130,6 à 206,3 USD/ tonne, donnant 0,47 à 0,97 million de tonnes de biocarburant FPP fermenté par an, et pour la paille de riz de 123,2 à 207,8 USD/tonne, donnant 0,49 à 0,56 million de tonnes de biocarburant fermenté par an. En tonnes d’équivalent pétrole (tep), les deux représentent ensemble 5 à 7 % de la consommation annuelle de pétrole de la Malaisie. Ces résultats suggèrent, de manière assez contre-intuitive, qu’une abondance de biomasse n’entraîne pas nécessairement une baisse des coûts des biocarburants, car des facteurs tels que la fragmentation spatiale et la teneur en eau amplifient les coûts de transport. Notre analyse souligne la nécessité d’une planification stratégique, avec de plus gros camions pour le transport, le séchage de la matière première en amont et la création de centres de consolidation locaux pour gérer efficacement la biomasse. Elle souligne la nécessité d’une approche plus globale et stratégique permettant de comprendre les spécificités des zones d’approvisionnement et de réaliser ainsi le potentiel de la Malaisie en matière de production durable de biocarburants.</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37165 Développement des équations de volume total et des volumes à diamètre et longueur variables des grumes d’arbres individuels du pin maritime (Pinus pinaster Ait.) en Tunisiein maritime (Pinus pinaster Ait.) en Tunisie 2023-07-12T14:47:48+02:00 Iheb ESSOUSSI iheb.essoussi@gmail.com Tahar SGHAIER ghaier.tahar@iresa.agrinet.tn <p>Des tarifs de cubage globaux et marchands ont été développés pour le pin maritime (<em>Pinus pinaster</em>) en Tunisie. Les données utilisées proviennent de 90 arbres échantillonnés dans la forêt artificielle de pin maritime localisée dans les régions du Nord et du Nord- Ouest du pays. La technique d’ajuste- ment adoptée est celle de régression non-linéaire sans corrélation apparente (NSUR : <em>Nonlinear Seemingly Unrelated Regression equations</em>), basée sur les moindres carrés généralisés. Pour corriger l’autocorrélation observée entre les erreurs successives issues des observa- tions en provenance d’une même tige, un processus autorégressif d’ordre 3 sur ces erreurs a été incorporé dans le modèle d’ajustement des paramètres des différentes équations étudiées. Les tarifs de cubage développés permettent de prédire avec un coefficient de corrélation R2 ajusté variant de 97 à 99 % : (i) le volume total du bois fort des grumes jusqu’à une découpe quelconque, (ii) le volume entre deux niveaux de la grume, et (iii) le diamètre à une hauteur donnée ainsi que la hauteur à un diamètre de découpe donné de la grume. Grâce à ces tarifs, des tables de cubage d’estimation des volumes globaux et marchands des grumes d’arbres individuels de pin maritime ont été générées. Les équations de volume élaborées dans le cadre de cette étude représentent des outils flexibles, précis et pratiques pour la ges- tion adéquate des forêts de pin maritime en Tunisie et dans le bassin méditerranéen.</p> <p> </p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37090 Amélioration des chaînes de valeur pour les petites plantations d’Acacia dans le cadre de l’alliance coopérative de Thừa Thiên Huế, Vietnam 2023-05-23T08:10:18+02:00 Thanh Ha HO hothanhha@huaf.edu.vn Verina INGRAM verina.ingram@wur.nl Seiji IWANAGA iwanagasage@ffpri.affrc.go.jp Thi Thuy Minh NGUYÊN thuyminh93@gmail.com <p>Les plantations d’<em>Acacia </em>au Vietnam jouent un rôle important dans l’approvisionne- ment de l’industrie de transformation du bois et la création de revenus pour les petits propriétaires forestiers. Cependant, il s’avère difficile d’améliorer leurs revenus et de réduire les vulnérabilités inhérentes aux systèmes de production actuels. Pour remédier à cette situation, une analyse quantitative et qualitative des chaînes de valeur a été entreprise pour comprendre les produits et les bénéfices des petites plantations d’<em>Acacia </em>dans la province de Thừa Thiên Huế au Vietnam. Les résultats montrent que les plantations d’<em>Acacia </em>sont rentables, ne nécessitent que peu d’intrants et ont une durée minimale de rotation de cinq ans seulement. Les coûts d’extraction et de transport représentent une part importante des coûts de production totaux. Les négociants ont un rôle important dans la mise en relation des producteurs et des transformateurs. La plupart des produits commercialisés sont des grumes d’<em>Acacia </em>destinées aux scieries pour déchiquetage et transformation en d’autres produits, et pour la production de bois de charpente et d’usage domestique. Les grumes d’<em>Acacia </em>d’un diamètre supérieur à 15 cm ont davantage de valeur ajoutée pour les entreprises de transformation du bois qui produisent des meubles destinés à l’exportation. Les vulnérabilités découlent de la chaîne de valeur très fragmentée, peu coordonnée et proposant peu de mécanismes d’échange d’informations, et des différends entre groupes ethniques qui suggèrent la nécessité d’intervenir sur les chaînes de valeur de manière culturellement sensible. Les différentes options pour augmenter les bénéfices – en particulier pour les petits propriétaires de plantations – comprennent la diversification des productions, l’intégration de la chaîne et une augmentation de la production pour une meilleure efficacité d’échelle.</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37445 Examen analytique des méthodes et outils d’évaluation des dommages causés aux cultures par les éléphants : implications des nouvelles technologies de l’information 2024-04-09T14:45:40+02:00 Cynthia Axelle Eugénie N'SAFOU MBANI axellensa@yahoo.fr Steeve NGAMA steeve_ngama@yahoo.fr Martin Ngankam TCHAMBA mtchamba@yahoo.fr Abubakar Ali SHIDIKI shidikia@gmail.com Claude GNACADJA gnacaclaude@yahoo.fr <p>La dévastation des cultures par les éléphants attise de plus en plus la colère des producteurs dans le conflit homme-éléphant. Cependant, les dégâts sur les cultures imputés aux éléphants par les agriculteurs semblent démesurés. Malgré l’observation de dégâts sur les espaces culturaux, impactant la vie des populations locales, les évaluations des dégâts restent un sujet de controverse. La multitude de méthodes d’évaluations utilisées par les informateurs induit une difficulté à comparer les résultats issus de différentes zones et une difficulté à harmoniser et/ou transposer les stratégies de gestion. Il est donc judicieux de s’intéresser aux méthodes d’évaluation, de connaitre leurs contraintes, avantages et leurs points de connexion. C’est l’objet de cette étude qui propose une synthèse bibliographique du sujet, basée sur une recherche documentaire, une analyse et synthèse des articles et documents. Il en ressort deux types d’évaluation de dégâts : une évaluation quantitative et une évaluation qualitative. Chaque type d’évaluation requiert des méthodes d’évaluations différentes, pouvant être associées pour des résultats plus précis. Une évaluation qualitative peut être effectuée par des entretiens, des questionnaires, des recherches documentaires, etc., et une évaluation quantitative par une visite totale du site, une visite des points chauds et froids du conflit, ou une visite d’un échantillon aléatoire du site. Les évaluations peuvent être jumelées car l’évaluation qualitative est subjective. Plusieurs informateurs y ont recours pour sa simplicité de réalisation et pour l’idée de l’état des dévastations des cultures et des contraintes sociologiques fournies. L’évaluation quantitative requiert des ressources mais fournit des résultats du terrain. Toutefois, le couplage des types d’évaluation améliore la précision, la fiabilité des résultats et la compréhension du conflit. Cette synthèse bibliographique révèle aussi des outils d’évaluation des dégâts portés aujourd’hui vers les nouvelles technologies d’information et de communication qui rendent le travail plus facile et précis.</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37194 Adopter des inventaires forestiers à dire d’acteurs pour les forêts communautaires camerounaises 2023-06-22T18:01:22+02:00 Apolline REBOUD a.reboud@nitidae.org Liboum MBONAYEM L.Mbonayem@cgiar.org Guillaume LESCUYER guillaume.lescuyer@cirad.fr <p>La procédure officielle d’inventaire des ressources ligneuses pour les forêts communautaires camerounaises constitue un obstacle technique et financier majeur. Plusieurs études ont testé des démarches simplifiées mais sans jamais pouvoir proposer une alternative satisfaisante à la méthode standard d’inventaire, à savoir plus abordable financièrement et techniquement pour les populations locales, tout en étant statistiquement robuste. L‘article récapitule la démarche et les résultats d’un inventaire forestier à dire d’acteurs, qui a été expérimenté dans une forêt communautaire de 4 800 ha, au couvert forestier dégradé. Cet inventaire repose sur cinq simplifications (1) les seules espèces inventoriées sont celles vendues sur le marché domestique ; (2) les arbres inventoriés sont ceux situés à une distance inférieure à deux kilomètres d’une piste ou d’une rivière d’évacuation ; (3) seuls les arbres ayant un diamètre supérieur ou égal au diamètre minimum d’exploitabilité sont relevés ; (4) l’inventaire n’est réalisé qu’avec les propriétaires coutumiers volontaires ; (5) leur droit de possession coutumière sur les arbres est reconnu. Cet inventaire à dire d’acteurs a permis de recenser 3 885 arbres pour un volume de 19 297 m3 dans la forêt communautaire. La quasi-totalité (93 %) de ces arbres sont situés en cacaoyères. La démarche est techniquement robuste puisque le taux de sondage est estimé au minimum à 35 %, et est donc largement supérieur à celui de l’inventaire forestier standard de 2 %. Cet inventaire est également économique puisque son coût revient à moins de 0,5 €/ha, c’est-à-dire moins de la moitié du coût d’un inventaire classique. Il est enfin socialement acceptable puisqu’il valorise les savoirs traditionnels et permet d’élaborer un mode d’exploitation des arbres favorable aux propriétaires coutumiers. Il incite ces derniers à la durabilité en leur permettant de devenir les principaux bénéficiaires de cette activité. Cette méthode paraît adaptée au contexte des forêts communautaires dégradées, mais son application à des forêts plus densément boisées mériterait d’être considérée.</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37273 Les indices polliniques des populations de Cedrus atlantica Manetti varient en fonction des localités géographiques dans les zones montagneuses de l’Atlas au Maroc 2023-10-10T23:59:57+02:00 Codou Senghor SENGHOR mohamed.bendrissamraoui@usmba.ac.ma Fatima-Ezzahra SAOUAB mohamed.bendrissamraoui@usmba.ac.ma Mohammed BENDRISS AMRAOUI mbamraoui@yahoo.fr <p>Les forêts de <em>Cedrus atlantica </em>Manetti d’Afrique du Nord sont en forte régression, ayant décliné de plus de 58 % au cours des 130 dernières années, et de nombreux peuplements risquent de disparaître complètement dans les décennies à venir. Cette étude sur les interactions entre les caractéristiques du pollen de <em>C. atlantica </em>(production, germination et longueur du tube pollinique) et les paramètres de différentes localités au Maroc, menée sur soixante-dix individus issus de sept populations géographiquement éloignées, montre que les indices polliniques varient en fonction de la station. La production de pollen est élevée dans les populations des stations de Moudemam-1 et Seheb, intermédiaire dans les stations d’Ait Oufella et d’Ait Ayach et faible dans les stations de Zerrouka, Ras Elma et Moudemam-2. La germination du pollen est très faible pour les populations des stations de Seheb et Moudemam-1, mais élevée dans les autres stations. D’autre part, les tubes polliniques les plus longs ont été enregistrés dans la population de Moudemam-1, alors que ceux des autres stations sont plus courts. Ces résultats montrent une variation inverse entre les indices polliniques caractérisant les populations des stations étudiées. Les classes de longueur des tubes polliniques les plus courts [0-100] à [300-400] représentent 85,98 % de l’ensemble des classes et ont pu être évaluées pour les stations de Zerrouka, Ait Oufella et Ait Ayach. Dans la population de Moudemam-1, les autres classes sont soit mieux représentées, soit présentes uniquement dans cette station. Ces résultats pourraient avoir des implications non seulement pour évaluer les variations polliniques en fonction des localités géographiques, mais aussi pour optimiser la fertilisation des forêts de cèdres en sélectionnant les meilleurs clones pour cette essence.</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024 https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/37087 Prioria balsamifera (Vermoesen) Breteler et Prioria oxyphylla (Harms) Breteler : traits d’histoire de vie et perspectives pour des recherches futures 2022-12-20T12:13:02+01:00 Vivien BBIDJO vivienbbidjo@yahoo.fr Claude MANDE claude.mande@unikis.ac.cd Faustin MBAYU faustinmml@gmail.com Roger KATUSI katusi.roger@gmail.com Janvier LISINGO janvierlisingo@gmail.com <p><em>Prioria balsamifera </em>(Vermoesen) Breteler et <em>Prioria oxyphylla </em>(Harms) Breteler présentent un grand intérêt sur le marché international de bois d’œuvre. Leur attrait commercial a exacerbé leur exploitation. Cet article présente la synthèse bibliographique des connaissances relatives aux traits de vie de ces espèces afin de mettre en évidence les points sur lesquels les nouvelles recherches devront se focaliser. La revue de la littérature montre que peu d’études ont été réalisées sur ces espèces. Cependant, les données disponibles renseignent que <em>P. balsamifera </em>et <em>P. oxyphylla </em>ont une structure spatiale qui varie d’une région à une autre, allant d’une répartition aléatoire à une répartition agrégée, ce qui suggère que les facteurs exogènes auraient une influence sur leur structure. Chez <em>P. balsamifera</em>, les évènements phénologiques (défeuillaison, floraison et fructification) sont annuels et réguliers au niveau de l’espèce, mais irréguliers au niveau de l’individu. Les graines de <em>P. balsamifera</em>, stockées durant deux semaines, n’exigent pas de prétraitement avant semis et présentent une durée de germination pouvant aller jusqu’à 3 mois et un faible pouvoir germinatif (45 %). Bien que sa croissance soit lente en plantation, <em>P. balsamifera </em>présente une meilleure croissance sous un ombrage moyen en forêt dégradée. Le tempérament semi-héliophile est admis pour ces deux espèces. Des investigations sur les facteurs déterminant la structure spatiale de ces espèces, leurs populations reproductrices, les paramètres régulant leurs floraisons, leurs fructifications, la dispersion de leurs diaspores ainsi que la dynamique de leurs cohortes juvéniles doivent être approfondies afin de proposer un modèle approprié pour leur gestion durable.</p> 2024-02-29T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 2024