Le teck javanais entre surexploitation et embargo
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2005.284.a20277Mots-clés
Plantation forestière, Revenu, Législation, Commercialisation, Tectona grandis, protection de la forêt, Production du bois, certification, Exploitation forestiereRésumé
Planté depuis de nombreux siècles à Java, le teck y a été particulièrement développé au XlXe siècle. Les 200 000 ha de plantations de teck constituent la plus vaste plantation de cette essence au monde. Cette ressource est néanmoins surexploitée, et des Ong mettent en question sa gestion par l'État. Il s'agit d'un bois profondément ancré dans la culture javanaise, dont l'industrie a une longue histoire, mais qui, en quelques années, après la crise asiatique, a vu une flambée des exportations, puis un effondrement des prix à l'exportation. La filière meuble, en particulier, est organisée en deux filières parallèles. La première, artisanale, très liée à l'énorme consommation locale, entraîne une forte tension sur les prix locaux, étant en compétition pour l'accès à la ressource avec la seconde, industrielle, qui approvisionne notamment les marchés étrangers. Face aux problèmes complexes qui se posent, sont proposées des solutions simplistes. La campagne européenne des Ong pour l'embargo sur le teck indonésien, censée protéger cette ressource, a des effets pervers et est un remède pire que le mal. L'engagement éthique des grands producteurs, des incitations en faveur des petits acteurs locaux et la progressivité des améliorations du système de production paraissent être des voies plus raisonnables. (Résumé d'auteur)Téléchargements
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