Note sur les plantations de conversion dans les forêts tropicales humides
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft1975.162.a19252Mots-clés
Économie, Plantation forestière, Arbre forestier, Entretien, Maladie des plantes, Coût de production, Rentabilité, Route, sylviculture, Forêt tropicale humide, Zone tropicale, Surveillance épidémiologique, Financement, économie forestière, Plantation en layon, Plantation industrielle, Afrique, Asie, Océanie, Amérique du SudRésumé
On constate que les conditions d'intervention des aménageurs et des forestiers pour la régénération des forêts tropicales dégradées les amènent à envisager la généralisation des plantations de conversion.
Des exemples sont donnés de ces conversions, réalisées principalement en Afrique (26 000 hectares d'Aucoumea klaineana au Gabon, 6 000 ha de Terminalia superba au Congo, 16 000 ha d'essences diverses en Côte d'Ivoire, par exemple), mais aussi en Amérique latine (50 000 ha de Gmelina arborea en Amazonie brésilienne) et en Asie et Australasie, tant pour le maintien de la production de bois de qualité que pour la production de quantités de matière première.
Les avantages et les mérites de ces plantations sont examinés, notamment la possibilité de concentrer une productivité optimale dans une localité sélectionnée sur la base de jeunes arbres choisis, le cas échéant, parmi des espèces à croissance rapide qui peuvent être travaillées dans un cycle relativement court et selon un plan simplifié. D'autre part, les difficultés, inconvénients et limites généralement reconnus de ces plantations sont passés en revue ; ils concernent principalement les problèmes posés par l'élimination de la forêt préexistante, la chute des branches mortes, la mort des arbres sur pied, les risques phytosanitaires, le maintien du potentiel fertile du sol, les coûts et la rentabilité, le manque de stabilité du financement. Ces problèmes dépendent souvent de facteurs politiques.
Après avoir ainsi analysé la situation, on peut penser qu'à condition qu'un certain nombre de recherches soient effectuées et que les gouvernements concernés, aidés si nécessaire par la coopération internationale, adoptent certaines attitudes et mesures, les plantations de conversion ont de grandes possibilités d'avenir et sont peut-être le seul moyen de concilier à moyen terme la satisfaction rapide de demandes sans cesse croissantes par le renouvellement et la création d'un patrimoine forestier avec la conservation des écosystèmes naturels et de la flore, par le confinement des opérations de conversion dans des zones prescrites.
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