Aspects fonciers liés à l'utilisation de la haie vive améliorée
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2008.297.a20375Mots-clés
Agroforesterie, Saison sèche, Clôture, Haie, Utilisation des terres, Propriété foncière, MaliRésumé
Au Mali, les cultures de saison sèche sont traditionnellement protégées des animaux d¿élevage par des haies mortes constituées de branches d¿arbres épineux ou de résidus de culture. Depuis quelques années, cependant, certains font la promotion auprès des paysans d¿une technique agroforestière offrant une protection plus durable, la haie vive améliorée. Son utilisation fait toutefois face à de nombreuses contraintes, qui concernent notamment le mode de tenure de la terre. Une étude a donc été réalisée dans le cercle de Ségou au Mali, afin d¿analyser les aspects fonciers liés à l¿utilisation de la haie vive améliorée. Les résultats indiquent qu¿audelà de sa contribution à la protection des parcelles cultivées, la technique joue un rôle primordial dans l¿appropriation du terroir. Son implantation en bordure de parcelle est souvent perçue comme un signe de conflit entre les paysans qui exploitent des champs voisins. La haie vive améliorée semble donc s¿inscrire dans un mouvement de parcellisation du territoire cultivé, ce qui pourrait expliquer, du moins en partie, pourquoi les autorités villageoises ne la voient pas toujours d¿un bon oeil. (Résumé d'auteur)Téléchargements
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