Reserves naturelles privées : une alternative pour la conservation des forêts séches au Nicaragua
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2007.291.a20355Mots-clés
Zone aride, Forêt, Conservation des ressources, Tourisme, protection de la forêt, Zone protegée, NicaraguaRésumé
Alors que les réserves naturelles du Nicaragua sont menacées par le déboisement et le changement d'affectation des terres, des propriétaires fonciers se sont lancés dans des projets de conservation de la forêt par le biais de l'écotourisme. Dans la région du Pacifique, une vingtaine de propriétaires de parcelles avec des reliquats de forêt sèche démarrent des expériences axées sur la conservation et le tourisme. Depuis cinq ans, ils proposent des choix alternatifs qui créent des refuges pour la flore et la faune. Cet article analyse trois expériences de conservation de la forêt dans des propriétés privées de cette région: Domitila (226 ha), Montibelli (160 ha) et La Máquina (154 ha). Pour préserver la forêt et pérenniser ces démarches, les propriétaires doivent adopter des stratégies et pratiques nouvelles pour surmonter des politiques contradictoires et des impacts biophysiques négatifs. Malgré des résultats contrastés et des incertitudes sur la faisabilité économique, les propriétaires restent confiants et investissent à court terme. Ce projet de conservation de la forêt sèche pourrait bénéficier d'un appui d'organismes internationaux, notamment s'il est considéré comme un volet de l'aménagement du territoire destiné à renforcer les bénéfices environnementaux (eau, paysage, fixation du carbone) par le biais de la forêt sèche régénérée. (Résumé d'auteur)Téléchargements
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