Le séchage des placages dans l'industrie du contreplaqué

Résumé

L'auteur a étudié le problème du séchage artificiel des placages non ouvrés destinés à la fabrication de contreplaqués. Au cours de cette opération, qui peut être effectuée dans des séchoirs classiques de type tunnel ou dans des séchoirs à jets de conception plus récente, divers incidents peuvent se produire et provoquer des défauts visibles tels que des fentes, des déformations, etc. mais aussi des défauts invisibles affectant par exemple le collage.
L'influence des conditions de séchage est abordée : la durée du séchage (que les fabricants veulent réduire au minimum) ; la température (une température trop élevée peut être néfaste) ; l'hygrométrie (les placages sortaient souvent du séchoir avec des degrés d'humidité très divers) ; et la vitesse de l'air qui accélère le séchage (lorsque les placages sont très humides, les séchoirs à jets sont plus efficaces à cet égard).
Il est ensuite fait mention des défauts résultant du séchage : les défauts visibles sont les ondulations et les fentes à l'extrémité, les fentes superficielles et internes et les déformations diverses. Les causes de ces défauts sont expliquées. Ensuite, il y a les défauts invisibles tels que l'affaissement, le manque d'homogénéité de l'humidité finale.
Enfin, l'auteur passe en revue les différentes améliorations qui peuvent remédier à ces différents défauts. L'action de la vapeur à 100 °C. réduit les contraintes internes qui entraînent des fissures et des déformations, et prévient largement le phénomène d'affaissement. La vapeur surchauffée à 120 oC. permet d'obtenir en fin d'opération des placages dont l'humidité est assez homogène, de l'ordre de 4 à 5 %. Pour la mise en pratique de ces améliorations, les séchoirs à tuyère présentent des avantages certains.