Pour une production durable des plantations d'eucalyptus au Congo : la fertilisation
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2004.279.a20246Mots-clés
Eucalyptus, Hybride, Azote, Fertilisation, République démocratique du CongoRésumé
Depuis 1978, 42 000 ha de plantations clonales d'eucalyptus ont été mis en place sur les savanes côtières autour de Pointe-Noire. Des études ont été menées depuis 20 ans pour définir les fertilisations à apporter en azote (N), phosphore (P) et potassium (K) et leur évolution au cours des rotations successives. Les doses à apporter à l'hectare sont de 16 kg N, 7 kg P et 20 kg K à la plantation, puis de 20 kg N, 9 kg P et 25 kg K après deux ans. Durant la première rotation de taillis, les quantités à appliquer après un an et demi sont de 40 kg N, 18 kg P et 50 kg K à l'hectare. En deuxième rotation de taillis, cette fertilisation doit augmenter d'un tiers. Sur replantation, après trois rotations de peuplement, la fertilisation NPK à apporter en starter est deux fois plus élevée que pour la futaie sur savane. L'augmentation de la fertilisation NPK au cours des rotations successives est principalement due à l'accroissement des besoins en fertilisation N des peuplements et est cohérente avec le fort déséquilibre azoté du bilan minéral (= 500 kg N ha-1 après trois rotations). Ce dernier est surtout lié à l'exportation des éléments contenus dans les troncs et le bois de feu et au lessivage de l'azote durant la décomposition des rémanents. Le désiquilibre azoté représente 30% du N potentiellement minéralisable dans les 50 premiers centimètres du sol. La durabilité des plantations dépend donc étroitement des entrées de N dans l'écosystème. (Résumé d'auteur)Téléchargements
Téléchargements
Numéro
Rubrique
-
Résumé236
-
PDF199
Publié
Comment citer
Licence
Les articles sont publiés en Accès libre. Ils sont régis par le Droit d'auteur et par les licenses créative commons. La license utilisée est Attribution (CC BY 4.0).