Conservation de la biodiversité forestière en Afrique centrale atlantique : identification d'un réseau de sites critiques
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2003.276.a20196Mots-clés
Ressource forestière, Conservation de la nature, Réserve naturelle, Réserve forestière, Biodiversité, Cameroun, Guinée Équatoriale, GabonRésumé
Bien que les systèmes nationaux d'aires protégées du Cameroun, du Gabon et de Guinée équatoriale aient augmenté au cours des dix dernières années, ils manquent généralement de cohérence et ne représentent que partiellement la biodiversité des pays en question. L'article expose les fondements de la démarche d'identification d'un réseau de « sites critiques » pour une meilleure conservation de la biodiversité forestière et des systèmes écologiques de ces pays. Ces sites ont été identifiés sur la base de critères de valeur biologique, de complémentarité, d'intégrité et d'enjeux de développement. Ils constituent le coeur des domaines forestiers permanents des pays. L'ensemble de ces sites critiques forestiers s'étend sur un peu plus de 90 000 km², soit 11,9 % des terres ou 17,5 % des forêts denses et mosaïques naturelles ou dégradées des trois pays. Cette surface cumulée est d'environ 50 % supérieure au total des aires protégées actuelles. Si le réseau des parcs et réserves de Guinée équatoriale est le plus proche du réseau d'aires protégées souhaitable pour le pays, ceux du Cameroun et du Gabon sont encore éloignés de cet optimum. Les efforts entrepris pour améliorer la protection de la riche biodiversité de ces pays méritent d'être poursuivis et mieux intégrés dans les stratégies nationales et sous-régionales de développement durable. (Résumé d'auteur)Téléchargements
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