Peut-on sauvegarder la biodiversité des écosystèmes forestiers tropicaux en restant dans les limites du possible et du raisonnable ?
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2001.267.a20111Mots-clés
Politique de l'environnement, Conservation de la nature, Conservation des ressources, Aménagement forestier, BiodiversitéRésumé
En demandant de sauvegarder pour les générations futures la biodiversité globale offerte par notre planète, la Convention mondiale sur la biodiversité (Rio de Janeiro, 1992) a fixé un objectif gigantesque puisqu'il concerne de l'ordre de 13 millions de composants, dont près de la moitié n'est pas encore identifiée. Les forêts tropicales constituent une des sources les plus riches de cette diversité biologique. Or, cette dernière a toujours été évolutive et présente. De ce fait, une répartition spatiale des plus complexes inciterait, de prime abord, à «geler» l'ensemble des forêts tropicales pour conserver à chaque constituant toute les chances de sauvegarde. Comme un tel projet est humainement inadmissible, il est proposé d'implanter un réseau de points forts de protection (aires protégées), entouré de la superficie forestière pérenne la plus vaste possible grâce à son aménagement durable qui saura concilier protection et production. (Résumé d'auteur)Téléchargements
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