Sylviculture tropicale en forêt dense africaine (partie 2)
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft1965.101.a18959Mots-clés
sylviculture, méthode, exploitation forestière, restauration forestière, plantation, productivité, forêt tropicale dense humide, AfriqueRésumé
Dans la deuxième partie de l’article, l’auteur expose les méthodes sylvicoles employées dans la forêt dense d’Afrique à l’aide d’une régénération artificielle. La méthode « Taunguya » n’est pas très répandue dans les zones forestières. La méthode « Limba », employée au Congo, sert à établir une plantation de stumps (souches de jeunes plants) de limba (Terminalia superba) à intervalles de 6 à 9 m ou 12 à 14 m dans une forêt naturelle complètement détruite. Avec la méthode « Okoumé », utilisée au Gabon sur 16 000 ha, les arbres sont plantés à intervalles de 4 à 5 m par semis direct ou plantation de jeunes plants, ou après déforestation. La méthode « Martineau », utilisée en Côte d’Ivoire dans les années 1930, implique une plantation serrée (2 500 très jeunes plants par hectare) en forêt naturelle, avec une ouverture progressive lente de la canopée. La méthode des « Layons » est très extensive, et produit un enrichissement des peuplements par l’introduction de jeunes plants dans les layons par éclaircies de la forêt naturelle à 25 m d’intervalle (13 000 ha en Côte d’Ivoire). La méthode des « Placeaux » introduit de jeunes plants très serrés dans des carrés de forêt naturelle. Les arbustes concurrents et les arbres de la canopée sont progressivement et lentement éliminés.
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