La chasse commerciale en Afrique centrale. II - Une activité territoriale de rente
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2005.283.a20293Mots-clés
Faune, Viande de gibier, Chasse, Revenu, Gestion des ressources, Marché intérieur, Afrique centraleRésumé
Après un article sur les circuits commerciaux de la venaison, l'auteur présente ici les aspects écologique, technique, sociologique et organisationnel de la chasse commerciale. Celle-ci concerne d'abord les ongulés, puis les petits primates et, enfin, les rongeurs. Les espèces communes, les plus chassées, s'adaptent bien à ce prélèvement. Au contraire, les grands primates ou les éléphants, avec des taux faibles de reproduction, peuvent être gravement menacés malgré une pression de chasse faible. La chasse, activité essentiellement masculine, s'exerce dans l'espace agricole ou en grande forêt. Dans l'espace agricole, elle est pratiquée par tous pour la consommation familiale et pour préserver les cultures. En forêt, le chasseur s'intègre dans le circuit grâce au faible niveau d'investissement requis. Le piégeage et la chasse au fusil sont les plus pratiqués. La chasse sur les terroirs cultivés est régie par les règles de la tenure agricole; en forêt, ce sont les règles moins contraignantes de la parenté élargie et de l'amitié. La vente de venaison dépend principalement de l'accès au marché, de l'abondance relative du gibier et des autres ressources. Une politique de gestion efficace de la faune peut s'appuyer sur le concept de territoire, à condition de définir l'échelon de la collectivité locale à impliquer, les règles sociales et techniques d'accès à la ressource et les frontières spatiales entre communautés. (Résumé d'auteur)Téléchargements
Téléchargements
Numéro
Rubrique
-
Résumé268
-
PDF170
Publié
Comment citer
Licence
Les articles sont publiés en Accès libre. Ils sont régis par le Droit d'auteur et par les licenses créative commons. La license utilisée est Attribution (CC BY 4.0).