Le reboisement à Madagascar
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft1964.94.a18930Mots-clés
Climatologie, Écologie, Plantation forestière, Arbre forestier, Politique forestière, Marché, sylviculture, Sociologie, Bois, Plantation industrielle, Forêt enrichie, Utilisation du bois, Afrique orientale, MadagascarRésumé
En 1962, cette revue a publié un article sur "Le reboisement et le développement de Madagascar". Un programme de grande envergure était proposé, comportant l'application simultanée de différentes méthodes : reboisement de terrains sans arbres, reboisement après défrichement d'une végétation forestière inutile, et enrichissement de forêts denses en état de dégradation.
Cet article passe en revue les différents facteurs qui semblent limiter un tel programme. Le choix des périmètres des plantations destinées à produire du bois pour les scieries ou les usines de transformation (pâte à papier par exemple) est soumis à des impératifs difficiles à satisfaire en même temps : surfaces suffisantes, voies d'acheminement du bois, qualité du sol, etc. L'amélioration de la forêt humide suppose la mise au point de techniques de sélection forestière, mais de ce point de vue la forêt malgache n'est pas une proposition facile en raison de sa très grande complexité. De plus, il faut tenir compte de sa topographie très accidentée et de sa faible densité de population.
La politique forestière doit distinguer les problèmes de protection des problèmes de production. La suppression du "Tavy" fait partie des premiers ; les plantations de Pins et d'Eucalyptus offrent les meilleures chances pour les seconds.
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