Quatre espèces polyvalentes du genre Vitex (Lamiaceae) de la République démocratique du Congo réagissent différemment aux techniques de multiplication pour la production en pépinière

Auteurs

Université de Lubumbashi
Pierre MEERTS
Université libre de Bruxelles Laboratory of Plant Ecology and Biogeochemistry Avenue F.D. Roosevelt 50 CP 244, Brussels -- Meise Botanic Garden Nieuwelaan 38, Meise Belgium -- Service général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Fédération Wallonie-Bruxelles, Brussels Belgium
Boniface MBINGA LOKOTO
1 University of Lubumbashi Faculty of Agricultural Sciences Ecology, Ecological Restoration and Landscape Research Unit Route Kasapa, Campus universitaire BP 1825, Lubumbashi Democratic Republic of the Congo
Mylor NGOY SHUTCHA
1 University of Lubumbashi Faculty of Agricultural Sciences Ecology, Ecological Restoration and Landscape Research Unit Route Kasapa, Campus universitaire BP 1825, Lubumbashi Democratic Republic of the Congo

Mots-clés


marcottage, bouturage, semis, multiplication végétative, domestication, Vitex, plante médicinale, miombo, République démocratique du Congo

Résumé

Les plantes médicinales ligneuses constituent l'un des principaux produits écosystémiques fournis par la forêt claire sèche du Haut˗Katanga (République démocratique du Congo). La déforestation rapide, et la demande croissante en médicaments traditionnels mettent en péril la sécurité de l'approvisionnement. Dans ce contexte, la domestication et la production en culture peuvent représenter une solution durable. Les espèces du genre Vitex (Lamiaceae) sont bien connues pour leur utilisation en médecine traditionnelle. Cette étude vise à optimiser les techniques de propagation de quatre espèces du genre Vitex (V. doniana, V. madiensis subsp. milanjiensis, V. fischeri, V. mombassae) qui coexistent dans la forêt claire sèche du Haut˗Katanga. Quatre techniques, à savoir le semis, le bouturage de racines, le bouturage de tiges et le marcottage aérien, ont été testées. Les quatre espèces montrent des réponses remarquablement contrastées. Vitex madiensis n’est pas apte à la multiplication générative (0 % de taux de germination), mais les graines mûres scarifiées ont enregistré des taux de levée plus élevés chez V. doniana (90 %), tout comme les graines scarifiées récoltées à l’état vert chez V. mombassae (75 %). Le bouturage de racines a été plus performant chez V. doniana (87 %), V. madiensis (80 %) et V. mombassae (77 %), mais pas pour V. fischeri (0 %). Le marcottage aérien convient bien à V. fischeri (83 %) et V. madiensis (77 %), mais pas chez V. mombassae (0 %) dans les conditions de notre étude. Les boutures de tiges n'ont été efficaces pour aucune des quatre espèces. Des protocoles spécifiques efficaces pour la propagation représentent un premier pas vers la domestication de ces espèces en République démocratique du Congo.

 

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Biographie de l'auteur

Désiré NUMBI MUJIKE

Département de Gestion des Ressources Naturelles Renouvelables;

Secretaire du Département chargé de la recherche

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  • Résumé
    125
  • Article scientifique-PDF
    747

Reçu

2022-06-07

Publié

2023-10-01

Comment citer

NUMBI MUJIKE , D., MEERTS, P. ., MBINGA LOKOTO, B., & NGOY SHUTCHA, M. (2023). Quatre espèces polyvalentes du genre Vitex (Lamiaceae) de la République démocratique du Congo réagissent différemment aux techniques de multiplication pour la production en pépinière. BOIS & FORETS DES TROPIQUES, 357, 43–56. Consulté à l’adresse https://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/36943