Étude de l’effet des propriétés biotiques et abiotiques du sol sur la croissance et la mycorhization du cèdre, Cedrus atlantica Manetti
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2022.351.a36825Mots-clés
Cedrus atlantica M., racines, physicochimie du sol, texture du sol, hydromécanique, microorganismes, mycorhizes, Maroc.Résumé
Cedrus atlantica Manetti est une essence emblématique de grand intérêt écologique, économique et sociale. La faible architecture racinaire constitue une menace sérieuse pour le boisement et la régénération de cette espèce. Bien que la mycorhization aide le cèdre dans les conditions défavorables nos connaissances sur la mycorhization des plantules de cèdre sont encore fragmentaires. Compte tenu ces difficultés, apparaît la nécessité d'étudier les interactions entre les racines et les facteurs biotiques et abiotiques du sol, ainsi la recherche de solutions pour la mycorhization des plantules. Pour atteindre ces objectifs on a étudié les réponses des plantules aux facteurs physicochimique, textural, hydromécanique et microbiologique du sol ainsi que la réussite de la mycorhization du cèdre aux stades juvénile. En réponse à la texture et la physicochimie des sols de cédraies, les plantules de C. atlantica montrent une forte dépendance à la teneur en carbone organique, en azote, en phosphore et à la nature granulométrique du sol ; de manière qu’ils stimulent la longueur et le nombre de racines secondaires sur certains sols, et la croissance des plantules sur d'autres sols. Les provenances de C. atlantica montrent des besoins élevés en azote, cependant l'une préfère la forme ammoniacale et l'autre préfère l'azote nitrique. D’autre part, les variations au niveau des cotylédons révèlent différentes formes d’adaptation vis-à-vis de la nutrition azotée. Les propriétés hydromécaniques du milieu de culture affectent profondément les plantules de C. atlantica de sorte que les conditions extrêmes provoquent soit une surstimulation de l’allongement de la racine principale sans ramification ou une forte réduction de l’allongement de cette racine avec beaucoup de racines latérales réduites. A l’échelle anatomique ces réponses sont plus apparentes au niveau du cortex. Les interactions de la microflore indigène du sol présentent un effet déterminant sur la croissance de C. atlantica. De sorte que la composition microbienne du sol peut stimuler la croissance des racines et diminuer la densité racinaire. L’appauvrissement nutritif de 6 sols a permis le piégeage de 15 champignons ectomycorhiziens des jeunes plantules de C. atlantica. D’où l’importance de cette nouvelle gamme de champignons mycorhiziens caractérisés pour la première fois chez les plantules de C. atlantica.
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Références
El Amrani B., Bendriss Amraoui M., 2020. Biomechanics of Atlas cedar roots in response to the medium hydromechanical characteristics. Scientifica, 1-15.
https://doi.org/10.1155/2020/7538698
El Amrani B., Bendriss Amraoui M., 2018. Effects of some properties of cedar forest soils on secondary roots of Cedrus atlantica Manetti. Journal of Forest Science, 64: 506-513.
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