Rejets de Detarium microcarpum et feux précoces
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2008.296.a20381Mots-clés
Caesalpinioideae, Régénération, Savane, Utilisation, Technologie traditionnelle, Incendie spontané, Écologie du feu, Feu precoce, Detarium microcarpum, Burkina FasoRésumé
L'utilisation des feux précoces exige une bonne connaissance de leur impact sur la régénération par rejets de souche des espèces arborées. Pour Detarium microcarpum, qui constitue l'espèce la plus exploitée pour l'approvisionnement en bois de la ville de Ouagadougou, l'étude réalisée a permis d'évaluer l'effet des feux précoces sur les catégories de régénération et la dynamique des souches par comparaison d'une parcelle témoin intégralement protégée avec une parcelle brûlée chaque année, situées dans la forêt classée soudanienne du Nazinon, au Burkina Faso. Le feu précoce a eu deux impacts majeurs: une très forte mortalité des brins d'une circonférence à la base de moins de 16 cm, mais aussi une importante induction de l'émission de rejets de souche. Par rapport au témoin, le passage annuel des feux précoces ralentit la croissance des rejets et en diminue le nombre. L'abscission des petites tiges après le passage annuel des feux assure toutefois la pérennité, du moins partielle, de la régénération. Pour la production de bois de feu, il serait nécessaire d'adopter des mesures sylvicoles consistant à empêcher le passage des feux sur une longue période et/ou d'effectuer les coupes en saison sèche et froide après les feux et avant l'augmentation de la température journalière. (Résumé d'auteur)Téléchargements
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