Genre et foresterie communautaire au Cameroun. Quelles perspectives pour les femmes ?
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2006.289.a20304Mots-clés
Agroforesterie, Gestion des ressources, Population rurale, Sociologie rurale, Participation sociale, CamerounRésumé
Depuis 1994, la politique et la législation forestières camerounaises permettent aux communautés rurales de réserver une forêt communautaire et de la gérer de manière participative, dans le cadre d'une convention signée avec l'État. Cependant, la mise en oeuvre du concept de foresterie communautaire montre que toutes les parties, notamment les femmes et les jeunes, ne sont pas suffisamment représentées lors de plusieurs phases de décision telles que la constitution de l'entité juridique, l'attribution de la forêt, ou la soumission des dossiers auprès de l'administration. Or, les femmes s'impliquent davantage lors des étapes initiales: réunions, identification, élaboration et finalisation du plan simple de gestion de la forêt. Les causes d'une telle représentation sont d'ordre culturel, politique et social, dans un contexte récent de nouveaux enjeux et intérêts liés au processus de foresterie communautaire. L'analyse de cette situation a permis de proposer diverses recommandations ayant trait aux relations entre les hommes et les femmes, dans le cadre de la société, en général, et de la foresterie communautaire, en particulier. Il s'agit notamment d'analyser les causes de l'inégalité entre hommes et femmes, de valoriser la participation des femmes aux différents processus, de mettre en place des mécanismes favorisant une participation équilibrée et de prévoir des phases de formation et d'information en privilégiant l'émergence d'une opinion féminine affirmée. (Résumé d'auteur)Téléchargements
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