La revégétalisation des exploitations minières : l'exemple de la Nouvelle-Calédonie
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft2002.272.a20151Mots-clés
Terre abandonnée, Conservation des sols, Terre inculte, Restauration couverture végétale, Nouvelle-CalédonieRésumé
En Nouvelle-Calédonie, troisième producteur mondial de nickel, les sols miniers couvrent un tiers de la superficie de l'île principale. Cette île est caractérisée par un niveau d'endémisme exceptionnel (1137 espèces endémiques à la Nouvelle-Calédonie et aux terrains miniers). Une telle variété concentrée sur un espace aussi restreint entraîne une grande vulnérabilité, d'autant plus que l'activité minière a sur cette flore un impact considérable. Pendant longtemps, la dégradation du milieu n'a pas vraiment préoccupé les populations, et la destruction de la végétation était considérée comme inhérente à l'activité minière, indispensable au développement. Les méthodes d'exploitation soucieuses de l'environnement sont d'application récente et, sur les sols dégradés et ultrabasiques, la restauration de la végétation est difficile et très coûteuse. Les sociétés minières ont développé différentes stratégies pour répondre aux trois objectifs principaux de la revégétalisation: le contrôle de l'érosion, la reconstitution du paysage et la restauration écologique. Ainsi, la société Le Nickel utilise presque exclusivement des espèces endémiques malgré leur coût élevé. La Société minière du Sud Pacifique utilise plus largement des espèces introduites ou à croissance rapide, pour recouvrir des superficies plus importantes. Le but des recherches menées en NouvelleCalédonie sur la revégétalisation est de trouver des itinéraires techniques permettant de mettre en place la succession écologique à des prix réalistes. (Résumé d'auteur)Téléchargements
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