Régénération du Moabi et du Mukulungu au Cameroun. Prospectives pour l'aménagement
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft1998.255.a19968Mots-clés
Régénération artificielle, Germination, Régénération naturelle, Stade de développement végétal, Sapotaceae, Plantule, Aménagement forestier, Forêt humide, CamerounRésumé
Le moabi (Baillonella toxisperma Pierre) et le mukulungu (Autranella congolensis (De Wild., A. Chev.) sont deux arbres dominants de la forêt dense humide du Cameroun, de la famille des Sapotacées. Cet article présente les résultats d'essais de germination en pépinière et du suivi de la croissance des plantules pendant 18 mois, au Cameroun. Ces résultats illustrent clairement que les deux espèces ont adopté des schémas de germination très différents. Pour le moabi, la durée de vie latente est courte, le taux de germination est très élevé et la croissance des plantules est rapide. Au contraire, le mukulungu présente une forte dormance tégumentaire, un faible taux de germination et une croissance lente. Dans l'optique d'un aménagement extensif, on envisage la contribution de ce type de données au fonctionnement d'un modèle démographique qui viserait à contrôler la dynamique de population des essences commerciales. Par ailleurs, on s'interroge sur la possibilité de constituer des groupes d'espèces d'affinité écologique, dans un but sylvicole. Enfin, on examine l'utilisation éventuelle de ces deux espèces en régénération artificielle de complément. (Résumé d'auteur)Téléchargements
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