Des symbioses et des arbres
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft1998.257.a19947Mots-clés
Symbiose, mycorhize, bactéries, rhizobiums, solRésumé
On estime que les premières plantes primitives n'auraient pu coloniser les terres émergées il y a plus de 300 millions d'années, sans les micro-organismes qui leur étaient associés. En effet, ce sont les micro-organismes qui seuls sont capables de mobiliser, ou de rendre assimilables, différents éléments nutritifs (azote, phosphore, etc.) indispensables à la croissance des plantes. Aujourd'hui encore, les racines de la plupart des espèces végétales hébergent des micro-organismes symbiotiques, les principaux étant les champignons mycorhiziens et les bactéries appelées rhizobiums. Les champignons mycorhiziens sont présents dans les racines de la quasi-totalité des espèces végétales et les rhizobiums induisent des nodules fixateurs d'azote sur les plantes de la famille des légumineuses. Dans les sols pauvres des régions tropicales et méditerranéennes, ces micro-organismes symbiotiques retrouvent leur rôle originel et redeviennent indispensables à la plante. Ils constituent ainsi un élément important pour la restauration de la fertilité des sols, favorisant ainsi à la fois un développement agricole ou forestier durable, ainsi que la régénération et la conservation des écosystèmes menacés.
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© CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 1998

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