Valorisation papetière de la forêt guyanaise
DOI :
https://doi.org/10.19182/bft1989.220.a19633Mots-clés
Pâte chimique, Composition chimique, Fibre, Papier, Carton, Pâte cellulosique, Bois à pâte, Qualité, Forêt tropicale humide, Propriété papetiere, Procède de fabricationRésumé
La raison pour laquelle la Division Cellulose s'est impliquée dans la forêt guyanaise (région de Cayenne - Orapu) est donnée : il s'agissait de réaliser un projet industriel pour le développement du papier. La méthode appliquée à l'étude papetière de 77 espèces correspondant à 80 % du volume forestier total du secteur étudié est présentée. Les bois sont particulièrement denses et durs. Une étude du chromage des couteaux de porc a montré qu'il était possible d'abattre des bois exceptionnellement durs, tels que le Licania. Par rapport aux espèces tempérées, ils ont une teneur plus faible en pentosanes et une teneur plus élevée en lignine. Les bois transformés en pâte par le procédé soude-soufre ont des rendements inférieurs à la moyenne des résineux (qu'ils soient tempérés ou tropicaux). La pâte blanchit sans problème, à des niveaux de blanchiment similaires voire supérieurs à ceux des résineux tempérés. Les caractéristiques mécaniques du papier sont faibles pour la résistance à la traction, le pliage, l'éclatement, mais élevées pour la déchirure. Un test industriel a montré que ces bois étaient également adaptés à la fabrication de carton avec le procédé au sulfite.
Suite à ce travail de recherche, le projet industriel n'a cependant pas été mené à bien.
Téléchargements
Téléchargements
Numéro
Rubrique
-
Résumé139
-
PDF17
Reçu
Publié
Comment citer
Licence
© CIRAD - Bois et Forêts des Tropiques 1989

Ce travail est disponible sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International .
Les articles sont publiés en Accès libre. Ils sont régis par le Droit d'auteur et par les licenses créative commons. La license utilisée est Attribution (CC BY 4.0).