La dermatophilose des bovins à Dermatophilus congolensis dans les Antilles françaises. II. Facteurs de réceptivité liés aux animaux
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8638Mots-clés
bovin, Dermatophilus congolensis, dermatophilose, race, résistance aux maladies, Antilles françaisesRésumé
Une enquête portant sur 573 bovins élevés en milieu infecté a été menée dans les Antilles françaises afin de repérer les facteurs individuels favorisant l’apparition et l’évolution de la maladie. La réceptivité des animaux est très différente en Guadeloupe et en Martinique. La race n’explique le phénomène pathologique que si l’on prend en compte le passé épidémiologique des animaux et en particulier l’ancienneté de la coévolution avec la tique A. variegatum. Le bovin Créole de Guadeloupe est en contact avec la tique depuis toujours et seulement 5 % des animaux examinés sont atteints alors que le bovin Créole de Martinique, exposé depuis peu à l’infestation, est extrêmement réceptif puisque 82 % des animaux échantillonnés sont atteints. Dans les deux îles, l’incidence de la maladie chez les animaux exotiques, récemment importés, est comprise entre 38 et 84 %. Même des infestations faibles par Amblyomma induisent la dermatophilose sur le bétail très sensible de Martinique alors qu’il y a en Guadeloupe une relation proportionnelle entre le niveau d’infestation et la probabilité d’infection. En Guadeloupe, la race et l’abondance des tiques sont les facteurs les plus explicatifs alors qu’en Martinique, s’il y a des tiques, quelle que soit leur abondance et quelle que soit la race, la dermatophilose revêt une forte incidence.
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© N.Barré et al., publié par CIRAD 1988

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