Sérotypes et profils de résistance aux antibiotiques de Salmonella enterica subsp. enterica présente dans le porc et les légumes frais servis dans les points de vente de Kampala, Ouganda
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.31289Mots-clés
viande porcine, Salmonella enterica subsp. enterica, résistance aux antibiotiques, chaîne alimentaire, PCR, OugandaRésumé
L’objectif de l’étude était de caractériser les sérotypes et les profils phénotypiques de résistance aux antibiotiques, et de typer les plasmides de 55 isolats de Salmonella enterica subsp. enterica isolés dans différentes matrices provenant de 77 points de vente de porc à Kampala, en Ouganda. Sept différents serovars ont été identifiés : Enteritidis (60,0 %), Offa (10,9 %), Gallinarum (7,3 %), Arechavaleta (monophasique) (7,3 %), Zanzibar (7,3 %), Kampala (5,4 %), et Saintpaul (1,8 %). La majorité des isolats provenaient de porc cru (40,0 %) mais on en trouvait aussi dans des mouches (27,3 %), des légumes frais (18,2 %), de l’eau (12,7 %) et du porc grillé (1,8 %). Tous les isolats sauf un (98 %) ont montré une résistance à au moins un antibiotique parmi les 22 testés. Le plus haut niveau de résistance a été observé avec la céfazoline (95 %) et le céfotaxime (93 %), un niveau intermédiaire a été observé avec la ciprofloxacine (58 %), le chloramphénicol (58 %) et l’amoxicilline/acide clavulanique (56 %). La majorité des isolats étaient sensibles à la lévofloxacine (75 %), au sulfaméthoxazole-triméthoprime (80 %) et à l’ofloxacine (96 %). La caractérisation des souches par le typage des réplicons, une technique basée sur la PCR, a détecté les réplicons FIA, FIB, FIC, HI1, HI2, I1-1y, L/M, N, P, W, T, A/C, K, B/O, X, Y, F et FIIA. Six groupes de réplicons (FIA, W, FIC, FIB, P, and Y) ont été identifiés dans 53 des 55 isolats (96,4 %), et plus d’un groupe a été trouvé dans 42 isolats différents. Alors que le nombre moyen de groupes de réplicons par souche était bas (2,6), le taux de résistance phénotypique est resté élevé, ce qui implique que certaines souches semblent encoder des résistances sur les chromosomes ou sur les plasmides non détectés, respectivement. Les sources de résistance aux antibiotiques ainsi que les causes potentielles liées aux systèmes d’élevage et à la médecine humaine doivent être identifiées pour protéger la santé publique en Ouganda.
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© D.Ndoboli et al., publié par CIRAD 2018
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