Résistance des strongles gastro-intestinaux aux anthelminthiques dans les élevages caprins en Guadeloupe (Antilles françaises)
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9579Mots-clés
Caprin, Haemonchus, Trichostrongylus, Oesophagostomum, Résistance aux produits chimiques, Anthelminthique, GuadeloupeRésumé
Des tests de réduction du nombre d'œufs de strongles après traitement anthelminthique ont été réalisés sur 1 057 caprins appartenant à 19 élevages répartis dans diverses zones géographiques de Guadeloupe. Cinq anthelminthiques ont été administrés à une posologie 1,5 à 2 fois celle recommandée pour les ovins : fenbendazole, albendazole, fébantel, tétramisole et ivermectine. Dans tous les élevages, les parasites étaient résistants aux dérivés du noyau benzimidazole. Trois genres de strongles étaient concernés : Haemonchus, qui était dominant et le plus résistant, Trichostrongylus et Oesophagostomum. Le tétramisole et l'ivermectine se sont révélés dans l'ensemble très efficaces. Seul un élevage a été suspecté d'un début de résistance à l'ivermectine. Les conditions tropicales propices au développement des strongles, la rapidité des réinfestations, la fréquence excessive des traitements réalisés avec la même molécule utilisée de façon prolongée et les échanges d'animaux sont des facteurs susceptibles d'avoir favorisé la sélection de strongles résistants en Guadeloupe.
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© N.Barré et al., publié par CIRAD 1997
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