Etude épidémiologique de certaines parasitoses du mouton au Maroc atlantique par utilisation de la méthode des "animaux traceurs"
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8262Mots-clés
Ovin, Helminthe, Oestrus ovis, Moniezia, Épidémiologie, Mouton timahdit, Cestodose, MarocRésumé
Une étude qualitative et quantitative du profil parasitaire du mouton a été menée à la station zootechnique de la recherche agronomique d'El Koudia (région de Rabat). Trente agneaux sont utilisés comme révélateurs de parasitisme ("animaux traceurs"). De mai 1979 à mai 1980, 2 ou 3 agneaux par mois sont introduits dans le troupeau évoluant sur pâturage. Ils y restent de 30 à 45 jours puis sont retirés et gardés en bergerie 4 semaines avant d'être sacrifiés. Tous les parasites internes (helminthes et ostres) sont récoltés, comptés et identifiés. Sont rencontrés: - dans la caillette: Ostertagia spp., Trichostrongylus axei et Haemonchus contortus, - dans l'intestin grêle: Moniezia benedeni, Moniezia expansa, Nematodirus spp., Trichostrongylus spp., Bunostomum trigonocephalum, - dans le gros intestin: Oesophagostomum venulosum, Trichuris spp., - et dans les cavités nasales et les sinus: Oestrus ovis. L'incidence saisonnière des parasites de la caillette montre un maximum d'infestation en hiver et au printemps et une absence de parasites en été; les trichostrongylidés parasites de l'intestin grêle suivent grossièrement la même évolution. La détermination du poids et du nombre de Moniezia spp. fait ressortir une monieziose en hiver et au printemps. Le gros intestin s'avère peu parasité. Enfin l'hiver seul semble être une saison défavorable à l'infestation par Oestrus ovisTéléchargements
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© H.Ouhelli et al., publié par CIRAD 1981
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