L'oestrose ovine au Niger : enquête de prévalence et traitement par le closantel
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9700Mots-clés
Ovin, Oestrus ovis, Morbidité, Anthelminthique, NigerRésumé
Une enquête de prévalence a été réalisée à l'abattoir de Niamey, Niger,entre janvier et décembre 1996. Sur les 95 têtes examinées, 63 (66,3 p. 100) étaient parasitées par Oestrus ovis. Le pourcentage d'infestation était de 20 à50 p. 100 au cœur de la saison sèche de mars à juin avec moins de deux larves par tête. Pendant et après la saison des pluies, de juillet à février, le pourcentage d'infestation était de 70 à 100 p. 100, avec jusqu'à 23 larves par porteur en octobre à la fin de la saison des pluies. Aucune hypobiose larvaire n'a été observée bien que l'évolution parasitaire se soit arrêtée pendant la saison chaude et sèche de mars à juin, période durant laquelle de faibles populations résiduelles de larves 2 (L2) ont été présentes. Un essai de traitement avec du closantel, administré par voie orale deux fois à deux mois d'intervalle en période infestante, a été mené en milieu villageois. Deux lots de 49 moutons ont été traités avec des formulations liquides orales, l'une contenant du mébendazole seul (lot témoin), l'autre associant closantel et mébendazole (lot traité). Le gain de poids et, surtout, l'amélioration clinique du lot ayant reçu le closantel étaient significativement différents de ceux du lot témoin (traitement anthelminthique simple). L'intérêt économique du traitement est discuté.Téléchargements
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© R.Tibayrenc et al., publié par CIRAD 1999
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