Opportunités et défis de l’intégration agriculture-élevage dans les systèmes agricoles des terres désertiques nouvellement cultivées d’Egypte
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.31941Mots-clés
système de culture, ferme d’élevage, diversification, arbre fruitier, terre récupérée, terres arides, Ouest Delta, EgypteRésumé
L’agriculture méditerranéenne est soumise à une forte concurrence pour l’utilisation des terres et de l’eau. L’un des défis pour les agriculteurs est d’augmenter la productivité des terres grâce à une meilleure utilisation du bétail dans les systèmes mixtes de culture et d’élevage. Pour évaluer les opportunités et les défis de l’intégration des activités de culture et d’élevage dans les zones irriguées, une enquête a été menée auprès de 175 exploitations familiales dans les zones désertiques à l’ouest du Delta en Egypte en 2013/2014. Cinq régions ont été étudiées et comprenaient les anciennes terres récupérées et mises en culture dans les années 1960, les terres récupérées intermédiaires où les agriculteurs se sont installés dans les années 1980, et les nouvelles terres récupérées qui ont été attribuées aux nouveaux agriculteurs dans les années 1990.
L’étude a mis en lumière deux types de stratégies agricoles : 1) la diversification et la spécialisation axées sur la plantation d’arbres fruitiers par les diplômés universitaires qui ont pu accéder à environ deux hectares de terres dans le cadre du programme de colonisation depuis la fin des années 1970 ; et 2) la diversification avec l’accent sur l’élevage par des colons de la vallée du Nil, qui ont pu accéder à des lots d’un hectare de terres depuis les années 1990. La spécialisation fruitière par les diplômés correspondait à une stratégie de développement de nouvelles activités commerciales, alors que la diversification du système agricole avec l’élevage par les autres bénéficiaires correspondait à la nécessité d’assurer une source de revenu familial stable tout au long de l’année. Alors que la diversification semblait être un moteur du développement agricole dans ce contexte, la spécialisation pouvait être un risque social et économique, car les diplômés devenaient plus dépendants des marchés nationaux et internationaux. Cela s’est reflété dans la perception des agriculteurs qui ont souligné la nécessité d’intégrer les contraintes techniques, écologiques, économiques et sociales dans leurs décisions.
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© A.M.Aboul Naga et al., publié par CIRAD 2020
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Grant numbers ARIM-NET program 2011, ANR-2012-2015, 12-AGRI-0007