Epizootiologie et incidence de la dermatophilose bovine à Madagascar
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8552Mots-clés
Porcin, Truie, Porcelet, Bactériose, Escherichia, Vaccin, Diarrhée, Escherichia coliRésumé
De leur longue expérience et de l'analyse des documents disponibles, les auteurs décrivent à Madagascar quatre zones épidémiologiques bien différenciées en fonction du climat et du mode d'élevage. Là où elle sévit à l'état enzootique et surtout chez les bovins, la dermatophilose semble liée à une humidité permanente et élevée plus qu'à un facteur strictement saisonnier. Ainsi, elle sévit été comme hiver sur la côte Est. Sur des pâturages indemnes, même au coeur d'une région à enzootie permanente, les animaux peuvent être totalement protégés moyennant un passage au bain détiqueur ou une douche hebdomadaire. Mais une fois l'infection installée, ces moyens ne suffisent plus à les en préserver. L'âge a peu d'importance et des cas ont été rencontrés dès l'âge de 1 mois. Comparée à la totalité du cheptel, la maladie reste certes peu importante en nombre de cas et en incidence économique, mais les races importées, donc à potentiel zootechnique élevé, sont plus sensibles que les bovins autochtones, les métis ayant une sensibilité intermédiaire. La dermatophilose est donc un fléau pour les animaux améliorés et elle est responsable de l'échec complet des opérations "Brahman" et de la vulgarisation de cette race dans les fermes d'Etat et les ranches. Les mesures appropriées pour la combattre sont efficaces et elles doivent être appliquées avec rigueur et ténacité. Elles conditionnent la rentabilité et l'intensification de la production bovine, surtout en matière de lait et de cuirsTéléchargements
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© A.Ranaivoson et al., publié par CIRAD 1986
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