La traite et la production laitière dans les troupeaux villageois sédentaires au Nord de la Côte d'Ivoire
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8285Mots-clés
Bovin, Traite, Production laitière, Bovin n'dama, Bovin baoule, Côte d'IvoireRésumé
La traite pratiquée régulièrement dans plus de 75 p. 100 des troupeaux bovins sédentaires du nord de la Côte-d'Ivoire est liée au contrat de gardiennage, par lequel la plupart des animaux sont confiés à des bouviers peulh, dont le lait constitue l'essentiel du salaire. La moitié des femelles en lactation est traite chaque matin. Les quantités prélevées atteignent en moyenne, selon la saison, 600 à 900 ml de lait par femelle et par jour en race N'Dama, 400 à 600 ml en race Baoulé. Elles représentent 30 à 35 p. 100 de la production quotidienne totale des femelles. La traite entraîne une importante spoliation au détriment des veaux, qui se traduit par des déficits de croissance significatifs. La fécondité est diminuée dans les parcs où la traite est pratiquée. Sur le plan économique, la traite augmente sensiblement le revenu total tiré du troupeau, tout en diminuant sa productivité en viande. Elle réalise ainsi un important transfert de revenus en faveur des bouviers. L'opportunité de sa suppression est discutéeTéléchargements
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© G.Godet et al., publié par CIRAD 1981
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