Prévalence et aspects lésionnels de l’hydatidose chez les dromadaires et les petits ruminants au nord de la Mauritanie
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.10105Mots-clés
Dromadaire, Petit ruminant, Echinococcus granulosus, Hydatidose, Morbidité, MauritanieRésumé
Cette étude a concerné la prévalence de l’échinococcose au nord de la Mauritanie. Le taux de prévalence de 37 p. 100, relevé chez les dromadaires originaires de la région de Zoairate, a été significativement plus élevé (p < 0,002) que celui de 26 p. 100 obtenu chez les dromadaires de Nouadhibou. En revanche, dans ces mêmes régions, il n’y a pas eu de différences significatives (p < 0,4) entre les taux de prévalence chez les petits ruminants, avec respectivement 5,6 et 4,2 p. 100 chez les ovins, et 3,9 et 7,2 p. 100 chez les caprins. Le taux de fertilité des kystes hydatides a été dans les deux régions respectivement de 69 et 73 p. 100 chez les dromadaires, 41,2 et 42 p. 100 chez les ovins, et 35,7 et 34 p. 100 chez les caprins. Il a été significativement plus élevé (p < 0,0001) chez les dromadaires que chez les petits ruminants. L’infestation hydatique a globalement été caractérisée par la prédominance des localisations pulmonaires chez les dromadaires et hépatiques chez les petits ruminants. Contrairement aux petits ruminants, l’histologie des kystes hydatiques camelins a montré une structure nette avec une cuticule et une membrane proligère bien développées. Les différences entre les taux de prévalence, de fertilité des kystes hydatiques, la diversité des sites de l’infestation, et la structure histologique observée chez les dromadaires, les ovins et les caprins étaient probablement dues à la diversité des génotypes d’Echinococcus granulosus.Téléchargements
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© C.B.Ould Ahmed Salem et al., publié par CIRAD 2010
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