Résistance à la cowdriose de chèvres Créole en Guadeloupe. Bilan en 1988
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9242Mots-clés
Cowdria, Résistance aux maladies, Chevre creole, GuadeloupeRésumé
Le taux de résistance à la cowdriose de chèvres Créole en Guadeloupe, varie beaucoup suivant les contacts antérieurs avec la cowdriose. Le taux de résistance à une infection expérimentale varie de 25 %, pour des chèvres vivant en dehors des zones d'endémie depuis plusieurs décennies, à 54 % pour des chèvres isolées de la maladie depuis 10 ans, pour atteindre 78 % chez des chèvres vivant en zone d'endémie. La paternité est un facteur important pour expliquer la résistance dans un groupe de 198 chevreaux du même troupeau, testés dans des conditions contrôlées. Le taux de résistance varie beaucoup (22 à 83 %) suivant le père, avec une héritabilité estimée de 0,26 pour les demi-frères de père et de 0,55 pour les plein-frères. Un gène lié au sexe pourrait être impliqué dans le déterminisme génétique de cette résistance. On constate que chaque troupeau présentera un certain taux de résistance variant avec l'ancienneté et l'importance du contact passé et présent avec la maladie. Les populations écartées du contact avec la cowdriose perdront progressivement leur aptitude à résister. Si notre hypothèse d'un gène récessif lié au sexe est avérée, il devrait être facile de sélectionner des chèvres Créole plus résistantes à la cowdriose.
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© G.Matheron et al., publié par CIRAD 1991
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