Incidence clinique de la brucellose bovine dans le Nord de la Côte d'Ivoire
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8209Mots-clés
Bovin, Brucellose, Avortement, Mortalité, Hygroma, Côte d'IvoireRésumé
La présence d'anticorps brucelliques dans le sérum et le lait des bovins sédentaires du Nord de la Côte d'Ivoire, indique que la maladie sévit dans trois troupeaux sur quatre. Globalement, 40 p. 100 des troupeaux sont atteints par des avortements qui touchent 2 p. 100 environ des femelles reproductrices, se répartissant en 2/3 d'avortements stricto sensu et 1/3 de mortinatalité. Ces avortements précèdent d'un mois la période annuelle des naissances, avec un maximum de cas en octobre. Ce sont les femelles les plus jeunes, de 4 à 8 ans, qui sont les plus sujettes aux avortements. Une forte corrélation existe parmi tous les troupeaux soumis à l'enquête, entre le nombre des hygromas et celui des avortements. Si la brucellose cause plus de la moitié des avortements, elle ne paraît pas être à l'origine de la mortinatalité observée. La maladie qui réduit en outre la fécondité des femelles, est une des causes de leur stérilité, et joue un rôle non négligeable dans la mortalité des veaux. Les pertes économiques qu'elle provoque parmi le troupeau taurin sédentaire dont l'effectif est d'environ 330 000 têtes, peuvent être estimées à 100 millions F CFA par an, ce qui représente une perte annuelle de 6 p. 100 du revenu des propriétaires éleveurs de ces bovinsTéléchargements
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© E.Camus, publié par CIRAD 1980
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