L'aptitude fromagère du lait de dromadaire

Auteurs

    J.P. Ramet

DOI :

https://doi.org/10.19182/remvt.8861

Mots-clés


Dromadaire, Lait, Fromage, Fabrication fromagère, Coagulation, Mûrissage, Rendement, Egouttage, Tunisie

Résumé

La transformation du lait de dromadaire en fromage est réputée délicate ou impossible en raison des difficultés rencontrées pour réaliser la coagulation. Les résultats ont confirmé que l'ajout de chlorure de calcium (15 g/100 l) réduit de 20 à 50 p. 100 les temps de coagulation. Les gels formés se caractérisent par une friabilité élevée qui s'explique par la faible teneur en matière sèche du lait. Les modalités pratiques de l'égouttage sont conditionnées par les propriétés rhéologiques du caillé qui impliquent la nécessité de limiter l'intensité des opérations mécaniques. Pour les différents types de fromages, l'affinage se déroule de manière satisfaisante et la qualité organoleptique des produits finis a été jugée correcte. Toutefois, comparées aux fabrications à partir de lait de vache, les teneurs en matières sèches des lactosérums de dromadaire sont plus élevées, notamment en matière grasse, et les rendements fromagers inférieurs.

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Reçu

18-12-2014

Publié

01-01-1989

Comment citer

Ramet, J. (1989). L’aptitude fromagère du lait de dromadaire. Revue d’élevage Et De médecine vétérinaire Des Pays Tropicaux, 42(1), 105–111. https://doi.org/10.19182/remvt.8861

Numéro

Rubrique

Productions animales et produits animaux

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