Facteurs de risque ciguatérique aux Antilles dans la région de Saint-Barthélémy, Saint-Martin et Anguilla
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8799Mots-clés
Poisson (animal), Toxicité, Épidémiologie, Écologie marine, Toxicologie, Ciguatera, Gambierdiscus toxicus, Anguilla (île)Résumé
Une étude sur la ciguatera a été menée aux Antilles autour de Saint-Barthélémy, Saint-Martin et Anguilla en 1985 et 1986. Elle a montré l'incidence importante, non saisonnière, des intoxications humaines. Le taux de morbidité peut être estimé selon les années de 7 à 30 pour mille habitants. La toxicité de 46 espèces de poissons a été évaluée par test-moustique. Les résultats permettent le regroupement suivant :
- Espèces à risque important : Caranx bartholomaei, C. lugubris, Seriola dumerili, Lutjanus apodus, L. jocu, Pristipomoides macrophtalmus, Gymnothorax funebris, G. moringa, Scomberomorus cavalla, S. regalis, Mycteroperca venenosa, M. tigris, Epinephelus morio, Sphyraena barracuda ;
- Espèces à risque moyen : Caranx latus, C. ruber, Lachnolaimus maximus, Lutjanus analis, L. buccanella, L. griseus, Malacanthus plumieri, Scomberomorus maculatus ;
Espèces à risque faible : Balistes vetula, Alectis ciliaris, Haemulon album, Bodianus rufus, Halichoeres radiatus, Priacanthus arenatus, Alphestes afer.
Les résultats montrent la difficulté de préciser une taille de seuil toxique. Une cartographie des zones les plus dangereuses a été établie. Une recherche de Gambierdiscus toxicus, agent étiologique, sur recouvrements coralliens a été mise en oeuvre autour de Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Ces éléments permettent de proposer un modèle épidémiologique sur la zone d'étude.
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© P.Bourdeau et al., publié par CIRAD 1989
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