Le polymorphisme des longueurs des fragments de restriction démontre l’hétérogénéité parmi des souches de Dermatophilus congolensis
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9374Mots-clés
Bactériose, Dermatophilus congolensis, ADN, Enzyme de restriction, Polymorphisme enzymatique, Ribosome, Hybridation d'ADN, Mycoplasma capricolum, Souche (organisme), Sonde a adn, Cameroun, TchadRésumé
L'existence de différences antigéniques et de virulence entre souches de Dermatophilus congolensis est connue. Afin de comprendre l'épidémiologie de la dermatophilose, il est important de pouvoir différencier entre les souches du germe. On a étudié vingt souches isolées sur le terrain à partir de bovins au Tchad et au Cameroun, ainsi qu'une souche américaine de référence, sur le polymorphisme des longueurs des fragments de restriction. Après digestion de l'ADN par l'enzyme de restriction BamHI et blotting selon Southern, une sonde d'ADN ribosomal consistant du plasmide pMC5, porteur d'une insertion d'ADN de Mycoplasma capricolum de 4,8 kb codant pour les RNA ribosomaux 5S, 23S et une partie des 16S, a permis de distinguer 6 ribotypes chez D. congolensis, selon les profils obtenus par hybridation des ADN ribosomaux. Certains ribotypes peuvent avoir une large répartition géographique. Par ailleurs, des souches appartenant à au moins 5 ribotypes peuvent être trouvées dans un même troupeau, ce qui peut partiellement expliquer le peu de succès obtenu lors d'essais de vaccination contre la dermatophilose sur le terrain.
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© D.T.Faibra, publié par CIRAD 1993
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