Réponse de Brachiaria ruziziensis Germain et Evrard à la fertilisation azotée et à différents rythmes d'exploitation en Adamaoua, Cameroun

Résumé

A la Station de Recherches Zootechniques de Wakwa (Cameroun) la réponse de Brachiaria ruziziensis Germain et Evrard à de faibles doses d'azote et à différentes fréquences de coupe à été évaluée. Un dispositif factoriel avec sept doses, sous forme de sulfate d'ammoniaque à 21 % (0, 40, 60, 70, 80 et 90 unités d'azote à l'hectare), et trois fréquences de coupe (30, 45 et 60 jours) en quatre répétitions a été utilisé. Les résultats sur trois années ont montré que la fertilisation azotée assurait une augmentation significative (P < 0,01) mais non de la production fourragère de Brachiaria ruziziensis, mais régulière. Les placeaux non fertilisés ont produit de 1985 à 1987, respectivement, 2,36, 2,31 et 1,19 t de MS contre un maximum de 3,94, 4,18 et 3,46 t de MS pour les parcelles fertilisées avec des doses respectives de 90, 80 et 80 unités de N par ha, soit une augmentation par rapport aux témoins de 66,80 et 76 %. Ces résultats relativement satisfaisants ne sont pas aussi intéressants que ceux obtenus avec l'azote en présence du phosphore et du potassium. Les fréquences de coupe de 30 et 45 jours ont donné les résultats les plus réguliers. Pendant l'étude, aucune différence significative (P > 0,01) entre les trois fréquences n'a été constatée.