Comparaison du pouvoir pathogène de trois souches de Mycoplasma capricolum pour la chèvre et le chevreau nouveau-né
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8644Mots-clés
chèvre, chevreau, Mycoplasma capricolum, infection expérimentale, mammite, MarocRésumé
Deux essais d’infection expérimentale de caprins par Mycoplasma (M.) capricolum ont été conduits. Des caprins adultes, infectés par voie intrabronchique à la dose de 109 CFU/ml, à l’aide d’une souche d’origine ovine (O12), ont montré des troubles respiratoires discrets et transitoires ; ils ont excrété le germe pendant les 5 semaines qu’a duré l’observation et ont développé une séroconversion, décelée dès la première semaine par un test ELISA. Des chèvres, allaitant leurs produits au premier mois, ont été réparties en 3 lots et inoculées à la dose de 2.107 CFU/ml dans le trayon gauche, le premier lot à l’aide de la souche O12, le second à l’aide d’une souche marocaine caprine et le dernier par une souche australienne caprine. Une mammite sévère a été observée dans tous les lots, avec répercussion sur l’état général sauf dans le lot infecté par la souche O12. L’infection s’est transmise par la tétée aux nouveau-nés dont elle a entraîné la mort en 6 à 12 jours sauf dans le cas d’un chevreau âgé d’un mois au moment de son infection par la souche O12. Ces résultats suggèrent que :
- les caprins adultes opposent une assez bonne résistance à l’infection par M. capricolum, par voie intrabronchique ;
- il y aurait une variabilité dans la virulence des souches de M. capricolum, la souche O12 étant moins virulente, aussi bien pour les chèvres que pour les chevreaux.
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© A.Taoudi et al., publié par CIRAD 1988

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