Surveillance continue de pâturages naturels sahéliens sénégalais. Résultats de 1974 à 1978
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8287Mots-clés
Prairie naturelle, Conduite des herbages, Biomasse, Plante herbacée, Graminée, Sahel, Sénégal, AfriqueRésumé
Les observations effectuées depuis cinq ans sur trois des principaux types de pâturages naturels sahéliens sénégalais ont mis en évidence des variations qualitatives et quantitatives de la strate herbacée liées à la pluviométrie et/ou à l'intensité de l'exploitation (piétinement surtout qui augmente quand on se rapproche des abreuvoirs). La baisse presque générale de la densité de la végétation est la conséquence d'une pluviométrie faible et irrégulièrement répartie dans le temps et l'espace. Les variations de la composition botanique (graminées principalement) sont liées à celles de la pluviométrie et essentiellement de l'intensité de l'exploitation. En effet les espèces dominantes ne sont pas toujours les mêmes selon la distance aux abreuvoirs. Certaines sont favorisées par le piétinement (Cenchrus biflorus et Dactyloctenium aegyptium), d'autres défavorisées (Aristida mutabilis et Brachiaria xantholeuca) ou peu sensibles (Chloris prieurii). Une espèce augmente régulièrement depuis 5 ans sur toute la zone, Tragus berteronianus. La biomasse herbacée aérienne est souvent plus importante et de meilleure valeur azotée à 0,5/1 km du point d'eau qu'au-delàTéléchargements
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© J.Valenza, publié par CIRAD 1981
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