La synchronisation de l'oestrus chez les ruminants
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.7824Mots-clés
Ovin, Vache, Bovin, Ruminant, Synchronisation de l'oestrus, Physiologie animale, Conduite d'élevage, Oestrogène, Zone tropicale, Impact economique, SénégalRésumé
Les auteurs rappellent les indications générales de la synchronisation de l'oestrus chez les ruminants en soulignant les indications spéciales à l'élevage en zone tropicale: contingences saisonnières, insémination artificielle en élevage extensif, constitution de "feed-lots". Les bases physiologiques de contrôle du cycle oestral, ainsi que les divers stéroïdes anovulatoires utilisables sont ensuite passés en revue. Pour la synchronisation de l'oestrus chez la vache, il est fait état d'essais pratiqués au Sénégal avec l'acétate de médroxy-progestérone à la dose de 180 mg/jour pendant 18 jours per os (traitement long) et avec la nor-éthandrolone à la dose de 5 mg/jour, couplée avec une injection de valérianate d'oestradiol au début et une injection de PMS à la fin (traitement court). Ces essais recoupent dans leurs résultats les recherches entreprises ailleurs, mais ils devront être repris sur une plus grande échelle, afin de pouvoir en tirer des conclusions valables. Chez la brebis, où les indications de la synchronisation de l'oestrus en zone tropicale restent limitées, le procédé des éponges vaginales à l'acétate de fluorogestone constitue la méthode de choix. En conclusion, l'accent est mis sur la relativité de la méthode qui ne peut réussir que si, par ailleurs, les impératifs classiques de l'élevage sont respectés: sélection et alimentation rationnelle, appliquées à un cheptel sainTéléchargements
Téléchargements
-
Résumé348
-
PDF425
Publié
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© J.Ferney et al., publié par CIRAD 1973
Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.