La septicémie hémorragique des bovidés dans le Centre-Afrique : utilisation d'un vaccin formolé précipité par l'alun
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https://doi.org/10.19182/remvt.7080Mots-clés
septicémie hémorragique, bovins, vaccins, distribution géographique, symptômes, lésions, diagnostic, épidémiologie, pathogénie, lutte, immunisation, Afrique centraleRésumé
Le problème de la lutte contre la septicémie hémorragique des bovidés devient un problème de premier plan dans les régions d’élevage du Centre-Afrique, où la peste bovine, la péripneumonie, les charbons reculent de plus en plus devant l’efficacité de la prophylaxie.
La maladie est bien connue au Cameroun, en Oubangui et au Tchad, où elle sévit exclusivement durant la saison des pluies. La mortalité varie beaucoup d’une année à l'autre, en liaison avec des facteurs épidémiologiques encore mal connus. Il s’agit dans la majorité des cas d’une localisation infectieuse pharyngienne tuant les animaux en moins de 24 heures.
Les souches de « Pasteurella multocida » isolées de cas naturels ont été classées par le laboratoire de G. R. Carter (Canada) dans un sous-groupe B éventuel.
Le laboratoire de Farcha, à Fort-Lamy (Tchad), prépare un vaccin concentré, formolé a 3 p. 1.000, précipité par l’alun à 6 p. 1.000, qui fournit depuis 2 ans d’excellents résultats. Il est utilisé sur une grande échelle au Cameroun, dans la région de l’Adamoua, où près de 300.000 zébus ont été vaccinés en 1959. La technique de préparation du vaccin et les méthodes de contrôle sont décrites.
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© P.Perreau, publié par CIRAD 1960
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