La tique du bétail en Nouvelle-Calédonie : synthèse sur 75 ans de présence et 60 ans de recherche. Une histoire locale pour un enseignement global
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.31781Mots-clés
bovin, élevage, Rhipicephalus (Boophilus) microplus, acaricide, histoire, recherche, Nouvelle- CalédonieRésumé
Alors que les premiers bovins étaient présents depuis le milieu du XIXe siècle en Nouvelle-Calédonie, la tique du bétail, Rhipicephalus (Boophilus) microplus (Canestrini), y fut malencontreusement introduite en 1942. Du jour au lendemain, ce parasite a bouleversé l’élevage bovin, modifié les habitudes des éleveurs et marqué la vie en brousse au rythme des rentrées de bétail pour la baignade acaricide. Soixante-quinze ans plus tard, il façonne encore le paysage calédonien en obligeant une majorité des éleveurs à abandonner les races historiques, trop sensibles à la tique, au profit de races plus résistantes. Les premiers programmes de recherche visant à contrôler ce parasite ont vu le jour il y a près de 60 ans. Ils ont généré des informations permettant de proposer aujourd’hui différents outils aux éleveurs calédoniens pour maintenir leurs élevages malgré cette pression parasitaire. La synthèse des données sur ces décennies de présence de la tique et de recherche indique que les éleveurs ont dû s’adapter à ce problème au risque de voir leur activité mise en péril, mais également que la gestion à venir de ce parasite ne pourra plus reposer uniquement sur l’usage des acaricides chimiques du fait de la résistance développée par R. microplus. Une attention particulière doit être apportée à la détermination des demandes des éleveurs au-delà des besoins identifiés par la recherche et les services techniques, afin de faciliter l’adhésion de tous aux solutions proposées.
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© T.Hüe, publié par CIRAD 2019
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