Déontologie et intégrité scientifique

Avril 2022

La déontologie et l’intégrité scientifique de la Revue font référence aux devoirs et aux règles qui sous-tendent toute décision prise par les membres de l’équipe de rédaction en consultation, le cas échéant, avec le comité scientifique. L’ensemble des devoirs, règles et principes a pour objectif de garantir l’intégrité et la rigueur scientifiques des manuscrits publiés. Les devoirs et règles générales sont présentés ci-dessous mais leur liste n’est pas exhaustive ; le rédacteur en chef se réserve le droit de décision sur les situations non mentionnées dans ce document. La Revue suit dans ses principes les recommandations du Comité d’éthique de la publication (COPE) en matière de bonnes pratiques de la publication scientifique.

 

Devoirs du rédacteur en chef Devoirs des évaluateurs Devoirs des auteurs

 

 

 

 

 


Devoirs du rédacteur en chef

Toutes les décisions éditoriales sont prises de manière indépendante et s’appuient sur les principes du COPE qui s’adresse aux responsables de revues et décline le code de bonne conduite et des meilleures pratiques scientifiques.

Confidentialité, usage personnel

Le contenu des manuscrits soumis est confidentiel et n’est pas partagé, sauf dans le cadre restreint de l’évaluation par les pairs. Les informations qu’ils contiennent ne doivent jamais être utilisées à des fins personnelles.

Conflits d’intérêts

Lorsque des conflits d’intérêts surviennent (c’est-à-dire lorsque des intérêts secondaires, comme des profits personnels, institutionnels ou pour une entreprise, une promotion, une faveur ou un retour de faveur, subordonnent les intérêts premiers qui doivent être l’intégrité de la recherche) qui pourraient conduire à un manque d’impartialité dans l’évaluation d’un manuscrit, y compris un manuscrit écrit par le rédacteur en chef, un corédacteur est désigné pour traiter le manuscrit de manière indépendante. En outre, la mention « Ce manuscrit a été traité de manière indépendante par un corédacteur » est ajoutée à l’article publié par le rédacteur en chef.

Évaluation par les pairs

La Revue utilise le modèle où les évaluateurs sont anonymes pour les auteurs et les auteurs ne le sont pas pour les évaluateurs. Deux évaluateurs externes, spécialistes du domaine des auteurs, sont sélectionnés et en cas d’opinions divergentes des évaluateurs supplémentaires sont invités à contribuer. A noter qu’il n’est parfois pas possible d’identifier un deuxième évaluateur. Dans ce cas le rédacteur en chef, compétent dans le domaine du manuscrit, l’évalue également et en informe les auteurs. Le rédacteur en chef veille à ce que le processus d’évaluation soit équitable, impartial et dans le respect des délais. L’évaluation des manuscrits repose uniquement sur leur contenu, à l’exclusion de tout type de discrimination (par exemple le sexe, la nationalité).

Suite aux recommandations des pairs et après avoir estimé l’importance de l’étude pour les chercheurs et les lecteurs du domaine étudié, seul le rédacteur en chef décide d’accepter ou non un manuscrit pour publication. Le cas échéant, les membres du comité scientifique peuvent donner des conseils sur des questions spécifiques.

Bonnes pratiques de la citation

Les citations doivent être pertinentes par rapport au sujet traité. Leur choix doit se baser non seulement sur l’importance des résultats présentés mais aussi sur la qualité de la méthode utilisée. Les articles soumis à l’évaluation par des pairs doivent être privilégiés. Ils doivent couvrir la littérature, même lorsque les résultats contredisent ceux des auteurs. L’utilisation excessive de citations est inutile ; les auteurs doivent plutôt s’efforcer de mettre en lumière l’originalité de leur manuscrit. Dans la mesure du possible, la préférence est donnée aux citations d’autres auteurs plutôt qu’à la multiplication de l’autocitation. Les références doivent être consultables. L’article original doit être cité et non pas l’article d’autres auteurs qui le citent. Le rédacteur en chef peut exiger la suppression des références mal citées ou provenant de sources peu fiables (y compris les éditeurs prédateurs ; cf. fiche CoopIST du CIRAD).

Plagiat

Le plagiat n’est pas toléré. Un manuscrit doit respecter les règles de propriété intellectuelle et d’attribution des résultats à leurs auteurs, y compris lors de la citation d’extraits de contenus déjà publiés. La Revue utilise iThenticate de CrossRef Similarity Check pour la détection de similitudes.

Exceptionnellement un accord peut être passé avec une autre revue pour publier une traduction ou une adaptation en anglais ou en français d’un article déjà publié afin d’élargir son lectorat compte tenu de sa pertinence pour certaines régions du monde. Cette nouvelle publication cite alors intégralement l’article original.

Rétractation d’un article

Tout article publié pour lequel sont détectées a posteriori des erreurs invalidant l’étude ou l’appropriation des résultats d’autres chercheurs, ou dénotant un comportement ou tout type de contenu frauduleux, sera rétracté mais restera sur le site de la Revue aux fins de traçabilité ; l’article sera précédé d’une notice de rétractation et l’indication de la rétractation sera apposée sur toutes les pages de l’article. En cas d’appropriation de résultats d’autres chercheurs, toutes les mesures nécessaires seront également prises pour rectifier la situation avec les auteurs d’origine, les auteurs faisant l’objet d’une allégation d’appropriation frauduleuse et, si nécessaire, l’institut de ces derniers.


Devoirs des évaluateurs

Confidentialité, usage personnel

Le contenu des manuscrits soumis est confidentiel et n’est pas partagé, sauf dans le cadre restreint de l’évaluation par les pairs. Les informations qu’ils contiennent ne doivent jamais être utilisées à des fins personnelles.

Conflits d’intérêts

Toute relation avec des personnes, des organismes, des entreprises, ou tout type d’intérêt conflictuel relevant de questions de collaboration ou de concurrence, qui pourrait introduire un biais dans l’évaluation d’un manuscrit, doit être signalé au rédacteur en chef avant l’évaluation afin que l’évaluateur puisse être remplacé.

Objectivité, compétence, disponibilité

L’évaluation des manuscrits est basée uniquement sur leur contenu, à l’exclusion de tout type de discrimination (par exemple le sexe, la citoyenneté). Aucun préjugé personnel ne peut interférer avec l’évaluation. Les remarques doivent être claires et détaillées. Les évaluateurs aident le rédacteur en chef à prendre une décision éditoriale, et les auteurs à améliorer leur manuscrit par le biais de recommandations et de suggestions. Ils doivent promptement refuser de contribuer à une évaluation s’ils ne peuvent pas s’en acquitter dans les délais impartis ou s’ils ne se sentent pas suffisamment compétents.

Bonnes pratiques de la citation

Les citations doivent être pertinentes par rapport au sujet traité. Les articles soumis à l’évaluation par des pairs doivent être privilégiés. Ils doivent couvrir la littérature, même lorsque les résultats contredisent ceux des auteurs. Les évaluateurs peuvent exiger la suppression des références mal citées ou provenant de sources peu fiables (y compris les éditeurs prédateurs ; cf. fiche CoopIST du CIRAD).

Plagiat

Les évaluateurs qui relèvent des similitudes ou des recoupements notables entre le manuscrit à évaluer et un autre article publié doivent en informer le rédacteur en chef.


Devoirs des auteurs

Originalité, évaluation par les pairs

Le manuscrit ne doit pas avoir été déjà publié en totalité ou partiellement. Toutefois, les résultats préliminaires de l’étude décrite peuvent avoir été présentés lors de réunions scientifiques. Le manuscrit soumis à la Revue ou un texte présentant les mêmes résultats ne doit pas être en cours d’évaluation dans une autre revue. De même, le manuscrit ne doit pas être soumis ailleurs pendant toute la durée du processus d’évaluation.

Les auteurs acceptent de se soumettre au processus d’évaluation par les pairs et de recevoir des conseils sur leur manuscrit de la part d’évaluateurs spécialistes dans leur domaine. Ils concèdent que seul le rédacteur en chef prend la décision finale de publier ou de ne pas publier leur manuscrit.

Les auteurs sont encouragés à proposer un ou plusieurs évaluateurs pour leur manuscrit. Cependant, les évaluateurs proposés ne seront pas nécessairement retenus, et au moins un évaluateur ne fera pas partie des suggestions des auteurs. Les auteurs peuvent également citer des évaluateurs qui ne devraient pas évaluer leur article en raison de concurrence ou de tout autre enjeu qu’ils devront préciser. Les évaluateurs ne doivent pas être employés dans le même institut que celui des auteurs et ne doivent pas avoir coécrit des publications avec eux au cours des trois dernières années.

Paternité d’un article

Tous les coauteurs ont contribué au moins à une étape du manuscrit : conception ou montage de l’étude, collecte des données, analyse et interprétation des données, rédaction de l’article, révision critique de l’article. La contribution de chaque auteur est précisée dans le manuscrit. Tous les auteurs ont lu et approuvé le texte soumis. Tout autre type de contribution (conseil technique, révision linguistique, etc.) peut être mentionné dans la section des remerciements.

L’ordre des auteurs tel qu’il est établi au moment de la soumission du manuscrit ne doit pas changer. À titre exceptionnel le rédacteur en chef envisagera l’ajout, la suppression ou le repositionnement des auteurs. Tous les auteurs devront avoir approuvé de tels changements.

Conflits d’intérêts

Les auteurs doivent indiquer toute relation avec des personnes, des organismes, des entreprises ou autres qui pourrait introduire un biais dans l’évaluation de leur manuscrit. Un paragraphe à la fin du manuscrit doit indiquer qu’il n’y a pas de conflits d’intérêts sinon détailler exhaustivement les conflits d’intérêts susceptibles de concerner, entre autres, l’emploi, les activités de conseil, les subventions et autres financements. Si des conflits d’intérêts apparaissent après la publication, selon la gravité du problème des rectifications seront publiées ou l’article sera rétracté.

Données de recherche, reproductibilité

Le partage des données est synonyme de transparence et contribue à la reproductibilité des expériences. Le manuscrit doit contenir des détails approfondis et des références pour permettre à d’autres de reproduire l’étude. La présentation de données sciemment inexactes ou frauduleuses ne sera pas tolérée.

Dans la mesure du possible, la Revue recommande que les jeux de données soient joints à leur article en tant que matériel supplémentaire, ou déposés dans un entrepôt approprié et public de données de recherche.

Erreurs dans les articles publiés

Les auteurs informent rapidement le rédacteur en chef de la Revue s’ils découvrent une erreur significative dans des résultats déjà publiés, et ils acceptent que le rédacteur en chef prenne la décision finale d’apporter des modifications à la publication ou de la rétracter. Un article publié deux fois par inadvertance ou contenant des erreurs invalidant l’étude peut être supprimé du site de la Revue. Des informations sur le motif de la rétractation sont indiquées à la place de l’article.

Comportement frauduleux

Le manuscrit doit respecter les règles de propriété intellectuelle et de propriété des résultats, notamment en ce qui concerne la citation d’extraits de contenus déjà publiés. Le plagiat ne sera pas toléré. Cela inclut, sans s’y limiter, l’autoplagiat (réutiliser son propre travail et le présenter comme nouveau), prétendre que l’article d’un autre est le sien, copier sans utiliser de guillemets, ou paraphraser des parties importantes de l’article d’un autre auteur sans le citer. La Revue utilise iThenticate de CrossRef Similarity Check pour la détection de similitudes.

Les articles présentant un quelconque contenu falsifié ou dénotant un comportement frauduleux seront retirés du site de la Revue. Des informations sur les motifs de la rétractation seront affichées à la place des articles. En cas d’appropriation illicite de résultats de recherche, toutes les mesures nécessaires seront également prises pour rectifier la situation avec les auteurs d’origine, les auteurs faisant l’objet d’une allégation d’appropriation frauduleuse et, si nécessaire, l’institut de ces derniers. Le cas échéant, le rédacteur en chef appliquera les procédures élaborées par COPE.

Bonnes pratiques de la citation

Les citations doivent être pertinentes par rapport au sujet traité. Leur choix doit se baser non seulement sur l’importance des résultats présentés mais aussi sur la qualité de la méthode utilisée. Les articles soumis à l’évaluation par des pairs doivent être privilégiés. Ils doivent couvrir la littérature, même lorsque les résultats contredisent ceux des auteurs. L’utilisation excessive de citations est inutile ; les auteurs doivent plutôt s’efforcer de mettre en lumière l’originalité de leur manuscrit. Dans la mesure du possible, la préférence est donnée aux citations d’autres auteurs plutôt qu’à la multiplication de l’autocitation. Les références doivent être consultables. L’article original doit être cité et non pas l’article d’autres auteurs qui le citent. Les évaluateurs ou le rédacteur en chef peuvent exiger la suppression des références mal citées ou provenant de sources peu fiables (y compris les éditeurs prédateurs ; cf. fiche CoopIST du CIRAD).

Études impliquant des animaux

Dans une étude impliquant des animaux, les auteurs doivent indiquer dans la section Matériel et Méthodes, ou dans un paragraphe séparé à la fin du texte, que le travail a été mené en appliquant la réglementation sur l’expérimentation dans le pays où l’expérience a eu lieu, et/ou qu’il a été approuvé par le comité de déontologie approprié, et qu’il a donc été réalisé conformément aux normes déontologiques définies dans la déclaration d’Helsinki de 1964 et ses avenants. Les manuscrits qui ne respectent pas ces exigences seront rejetés.

Tous les auteurs doivent également avoir respecté la Convention des Nations unies sur la diversité biologique et la Convention sur le commerce des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.

Participation d’êtres humains

Lorsque l’étude implique la participation d’êtres humains (dans le cadre de la Revue, il s’agit principalement d’enquêtes de populations ou auprès d’individus), le manuscrit indique clairement dans la section Matériel et Méthodes, ou dans un paragraphe séparé à la fin du texte, que tous les participants ont accepté de leur plein gré d’être inclus dans l’étude. Ils resteront anonymes. Dans des situations exceptionnelles autres que celles d’une enquête de population ou auprès d’individus, l’étude doit être conforme à la réglementation sur l’expérimentation dans le pays où l’expérience a été menée, et/ou elle a été approuvée par le comité de déontologie approprié, et elle a donc été réalisée conformément aux normes déontologiques définies dans la déclaration d’Helsinki de 1964 et ses avenants. Les manuscrits qui ne respectent pas ces exigences seront rejetés.

Produits dangereux

L’utilisation de produits chimiques, d’équipements ou de toute source comportant des risques inhabituels doit être précisée dans le manuscrit.