Productivité numérique et pondérale des brebis produites du croisement entre la D’man et la race locale Queue fine de l’Ouest
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9945Mots-clés
Ovin, Race à haut rendement, Croisement, Taille de la portée, Productivité, TunisieRésumé
La productivité des brebis F1 issues du croisement entre la race prolifique D’man et la race locale Queue fine de l’Ouest (D’man x QFO) accouplées en croisement terminal avec des béliers de race Brune noire de Suisse (BNS) a été quantifiée et comparée à celle (i) des brebis QFO et D’man respectivement conduites en race pure en station de recherche à l’Ecole supérieure d’agriculture du Kef (Esak) et (ii) des brebis QFO conduites également en race pure mais en conditions de production (El-Mabrouka). A l’Esak, les données relatives à 343, 168 et 323 agnelages respectivement des brebis de race QFO, D’man et femelles croisées D’man x QFO, collectées entre 1995 et 2003, ont été utilisées. A la naissance, la taille de la portée moyenne a été de 1,17 ± 0,37, 1,76 ± 0,71 et 1,40 ± 0,55 respectivement pour les brebis QFO, D’man et D’man x QFO alors qu’à 90 jours après la mise bas, ces performances ont été de 1,13 ± 0,40, 1,65 ± 0,70 et 1,31 ± 0,54. L’année de mise bas, le génotype de la brebis ainsi que leur interaction ont été des sources de variation significatives des tailles de la portée. A 10 jours après l’agnelage, la productivité pondérale des brebis de race QFO a été de 7,3 ± 2,5 kg et significativement plus élevée (p < 0,05) que celle des brebis D’man (6,6 ± 2,7 kg) et D’man x QFO (7,0 ± 2,3 kg). Cette tendance s’est inversée à 90 jours après l’agnelage pour les brebis D’man x QFO et D’man avec respectivement 22,9 ± 7,7 et 22,5 ± 12,0 kg, et 19,5 ± 6,7 kg pour les brebis QFO. Excepté l’âge de la brebis, les autres sources de variation ont affecté de manière très significative (p < 0,001) les mesures de productivité pondérale. A El-Mabrouka, les 1 048 et 529 agnelages relatifs respectivement aux brebis de race QFO et croisées D’man x QFO pour les années 1999, 2000 et 2001 ont été utilisés. L’année, le génotype de la brebis ainsi que son âge ont été des sources de variation très significatives (p < 0,001) de la taille de la portée à la naissance. Les femelles croisées ont produit en moyenne par portée 0,2 agneau de plus que les brebis de race QFO (p < 0,05). L’écart de productivité pondérale à 70 jours a été de l’ordre de 3 kg par brebis en faveur des brebis D’man x QFO. Les facteurs retenus ont généralement été des sources de variation significatives (p < 0,05) pour toutes les mesures de productivité pondérale. Les progrès réalisés dans la productivité ne justifient peut-être pas la mise en place d’un schéma de croisement qui exige beaucoup de rigueur et dont la gestion est laborieuse.Téléchargements
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© M.Rekik et al., publié par CIRAD 2005
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