Etude de deux méthodes d’application du triflumuron sur les mâles de Glossina palpalis gambiensis au laboratoire : impact sur la reproduction des femelles

Auteurs

    A.Z. Bancé, P.A. Ouedraogo, B. Bauer, I. Kaboré, I. Sidibé

DOI :

https://doi.org/10.19182/remvt.9857

Mots-clés


Glossina palpalis gambiensis, Triflumuron, Régulateur croissance insecte, Application locale, Pulvérisation, Burkina Faso

Résumé

L’objectif de cette étude a été de comparer l’efficacité de deux méthodes d’application du triflumuron sur des glossines mâles pour le transfert du produit aux femelles pendant l’accouplement. La méthode topique, avec dépôt de la solution sur la partie supérieure du thorax, a été utilisée pour quatre groupes de 150 glossines mâles âgées de six jours ayant reçu 1 μg, 2 μg et 5 μg de triflumuron contenu dans 1 μl d’eau, et le témoin ayant reçu de l’eau. Chaque groupe de mâles a été ensuite successivement accouplé avec trois groupes de 150 femelles âgées de trois jours pendant 48 h. Les effets mesurés ont été les taux d’avortement et d’éclosions des pupes, la forme et le poids des pupes. L’analyse des résultats sur les quatre premiers cycles de reproduction des femelles a montré des différences significatives entre les taux d’éclosions chez les femelles accouplées avec les mâles traités aux doses de 2 μg et 5 μg et les taux d’éclosions chez les femelles du lot témoin, uniquement au premier cycle du premier accouplement (p < 0,05). La deuxième méthode a consisté à asperger un jet de 0,8 ml de solution à 3 p. 100 de triflumuron sur un groupe de 200 mâles, soit en moyenne moins de 1 μg/mouche. Le groupe de mâles ainsi traités et le groupe témoin traité à l’eau ont été accouplés successivement à trois groupes de femelles comme précédemment. Les résultats ont montré non seulement des différences très significatives lors des quatre cycles de reproduction du premier accouplement, mais également au deuxième accouplement entre les moyennes des taux d’éclosions (p < 0,001). Au premier accouplement, la moyenne des taux d’éclosion lors des quatre premiers cycles chez le lot traité a été de 43,7 ± 22 p. 100 contre 89,0 ± 0,5 p. 100 chez le témoin. Le transfert du triflumuron des mâles traités (5 μg/mouche) par application topique aux femelles pendant l’accouplement a été peu efficace par rapport à la méthode d’aspersion.

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Affiliations

  • A.Z. Bancé 1- Institut de l’environnement et de la recherche agricole, 01 BP 910, Bobo-Dioulasso 01, Burkina Faso -2 Centre international de recherche développement sur l’élevage en zone subhumide, 01 BP 454, Bobo-Dioulasso 01, Burkina Faso
  • P.A. Ouedraogo Laboratoire de biologie et écologie animales, UFR SVT, université de Ouagadougou, 06 BP 9820, Ouagadougou 06, Burkina Faso
  • B. Bauer Project Manager FITCA, OAU/IBAR, PO Box 30786, Nairobi, Kenya
  • I. Kaboré Centre international de recherche développement sur l’élevage en zone subhumide, 01 BP 454, Bobo-Dioulasso 01, Burkina Faso
  • I. Sidibé Centre international de recherche développement sur l’élevage en zone subhumide, 01 BP 454, Bobo-Dioulasso 01, Burkina Faso

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Publié

01-03-2003

Comment citer

Bancé, A. Z., Ouedraogo, P., Bauer, B., Kaboré, I., & Sidibé, I. (2003). Etude de deux méthodes d’application du triflumuron sur les mâles de Glossina palpalis gambiensis au laboratoire : impact sur la reproduction des femelles. Revue d’élevage Et De médecine vétérinaire Des Pays Tropicaux, 56(3-4), 149–155. https://doi.org/10.19182/remvt.9857

Numéro

Rubrique

Rubrique indéterminée

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