Les chimiorécepteurs de l'aile chez Glossina pallidipes (Diptera : Glossinidae) et Stomoxys nigra (Diptera : Muscidae)
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9532Mots-clés
Glossina pallidipes, Stomoxys, Aile, Chimiorécepteur, Organe des sensRésumé
Une étude comparative des organes sensoriels de l'aile, plus particulièrement les chimiorécepteurs, de deux vecteurs de trypanosomoses, Glossina pallidipes Austen, 1903 (transmission cyclique) et Stomoxys nigra Macquart, 1850 (transmission mécanique) a été menée. Leur morphologie, leur localisation et leur rôle sont analysés en fonction du sexe et des variations inter-spécifiques. Une comparaison est faite avec d'autres espèces de glossines et avec Musca domestica. Globalement et par section respective, G. pallidipes possède plus de chimiorécepteurs (mâle : 138,26; femelle : 135,33) que S. nigra (mâle : 89,85; femelle : 95,68) mais moins que G. m. morsitans (mâle : 173,17; femelle : 168), G. m. submorsitans (mâle : 169,29; femelle : 169,52) ou G. austeni (mâle : 160,58; femelle : 156,47). Les écarts d'effectifs des chimiorécepteurs entre mâles et femelles chez une même espèce ne sont pas significatifs. Chez S. nigra, la section E est mieux fournie en chimiorécepteurs chez les deux sexes et les sections A et F en sont dépourvues. En outre, la répartition des soies le long de la nervure costale se limite aux sections B, C, D et E, tandis qu'elle s'observe sur toute la longueur de l'aile chez les glossines. Le rôle possible des chimiorécepteurs est abordé.
Téléchargements
Téléchargements
-
Résumé298
-
PDF122
Publié
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© B.Geoffroy et al., publié par CIRAD 1996
Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.