Les chimiorécepteurs des ailes chez la glossine (Diptera : Glossinidae). Approche structurale et électrophysiologique chez Glossina fuscipes fuscipes
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9137Mots-clés
Aile, Chimiorécepteur, Microscopie, Glossina fuscipes fuscipesRésumé
De récentes études montrent qu'il existe des sensilles sur le bord antérieur des ailes de la mouche tsé-tsé Glossina fuscipes fuscipes Newstead, 1910. L'aspect externe de ces soies laisse à penser qu'elles ont un rôle chimiorécepteur gustatif, probablement associé à une fonction tactile. L'utilisation de deux techniques modernes d'investigation, la microscopie électronique à transmission et l'électrophysiologie, confirme cette hypothèse. Ces méthodes mettent en évidence au moins quatre cellules nerveuses associées à chaque sensille. Trois de ces cellules possèdent un rôle gustatif alors qu'une seule présente un rôle mécanorécepteur. Les dendrites gustatives répondent à des stimuli très variés (excréments de mouches tsé-tsé, liquide de Ringer, phéromones sexuelles).
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© I.Deportes et al., publié par CIRAD 1994
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