Réponses cliniques et pathologiques des chèvres naines Djallonké infectées par une souche nigériane du virus de la maladie de Wesselsbron
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8633Mots-clés
caprin, chèvre naine d’Afrique de l’Ouest, virus, maladie de Wesselsbron, infection expérimentale, pathogénicité, NigeriaRésumé
La pathogénicité du virus de la maladie de Wesselsbron a été recherchée chez des chèvres naines Djallonké infectées par voie sous-cutanée à l’aide de la souche nigériane du virus. Toutes les chèvres infectées se sont révélées sensibles. Deux des animaux ont développé une maladie aiguë, fatale dans les 5 à 8 jours suivant l’inoculation. Les autres ont eu une maladie relativement longue durant 18 à 20 jours après la période d’incubation. La maladie était caractérisée par une diarrhée profuse, une déshydratation, une perte de poids et une mortalité de 100 %. Les changements hématologiques associés comprenaient une polyglobulie en relation avec la déshydratation chez les malades. On a noté une leucopénie associée à une lymphocytopénie. Quant aux modifications pathologiques, elles comprennent une nécrose hépatique étendue et des hémorragies jointes à une congestion étendue et une dilatation des vaisseaux sanguins méningés et cérébraux.
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© S.S.Baba et al., publié par CIRAD 1988
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