Protection antipestique conférée aux bovins par le virus de la rougeole. Application aux veaux passivement immuns par anticorps maternels
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.7579Mots-clés
Bovin, Veau, Virus, Peste bovine, Morbillivirus, Anticorps, Immunité, Rougeole, TchadRésumé
Utilisant la souche MB 113 Y du virus de la rougeole adaptée à la culture en cellules rénales bovines, les auteurs montrent que l'inoculation intramusculaire de ce virus au zébu réceptif à la peste bovine n'est suivie d'aucune réaction clinique bien qu'existe une virémie. Les bovins inoculés sont résistants pendant au moins 11 mois à la contamination bovipestique. Cette immunité est d'origine humorale (présence d'authentiques anticorps antipestiques) et peut-être cellulaire. Les bovins inoculés n'élaborent pas, ou à de très faibles titres seulement, d'anticorps antimorbilleux. Les veaux immuns de peste bovine par anticorps colostraux sont justiciables de l'inoculation avec la souche MB 113 Y qui leur confère une protection antipestique à un âge auquel le vaccin antipestique de cultures cellulaires serait inefficace. Devant le comportement biologique et immunologique particulier de cette souche morbilleuse, les auteurs expriment l'opinion qu'elle a une position intermédiaire entre les virus pestiques et morbilleux auquels elle aurait emprunté divers constituants antigéniquesTéléchargements
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© A.Provost et al., publié par CIRAD 1968
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