L'anguillulose à Strongyloïdes fulleborni O. von Linstow, du cynocéphale (Papiocynocephalus) au Sénégal. Son traitement par l'Ester diméthylique de l'acide (2-2-2-trichloro-1-hydroxyéthylphosphonique)
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.7549Mots-clés
Singe, Oesophagostomum, Anthelminthique, Zoonose, Strongylose, SénégalRésumé
Un endoparasitisme à allure enzootique ayant sévi dans un élevage de cynocéphales Papio cynocephalus appartenant à l'O.R.A.N.A., Dakar, a permis de mettre en évidence la présence de Strongyloïdes fülleborni (anguillule du singe), Trichocephalus cynocephalus et Oesophagostomum bifurcum, les deux premières espèces étant signalées pour la première fois dans l'Ouest Africain. Si l'on admet actuellement que Strongyloïdes stercoralis (anguillule de l'homme) et Strongyloïdes fülleborni sont deux espèces distinctes, il est vraisemblable que l'une ou l'autre peut parasiter indifféremment l'homme ou le singe. Le cynocéphale serait alors un réservoir de parasites pour l'homme, comme il en est déjà un en ce qui concerne Oesophagostomum bifurcum. Des essais de traitement démontrent l'action anthelminthique du Neguvon (2-2-2-trichloro-1-hydroxyéthylphosphonique) contre ces trois helminthes à la dose de 50 mg/kg en solution à 10 p. 100 par voie orale. Aucun effet secondaire n'a été observé. Un seul traitement a pratiquement déparasité les animaux (17 dont 4 témoins) avec reprise de l'état général et suppression de la mortalitéTéléchargements
Téléchargements
-
Résumé253
-
PDF189
Publié
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© S.Grétillat et al., publié par CIRAD 1967
Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.