Le maraîchage périurbain à Lomé : pratiques culturales, risques sanitaires et dynamiques spatiales
DOI :
https://doi.org/10.1684/agr.2009.0319Mots-clés
productions végétales, systèmes agraires, territoires, foncier, politiques agricoles et alimentairesRésumé
En Afrique, le maraîchage urbain est considéré comme une solution aux problèmes d'approvisionnement en légumes de villes de plus en plus peuplées. Cette agriculture intensive est très dynamique, mais elle n'est pas sans danger. En effet, la main-d'oeuvre, peu ou pas qualifiée, manipule des produits délicats : engrais et pesticides. Si la quantité est au rendez-vous, la qualité l'est moins, car les traitements sont souvent mal conduits. À Lomé, le maraîchage repose sur une population jeune d'hommes, de femmes et d'enfants. Ils sont peu instruits et ne sont pas formés à cette activité. Les espèces cultivées sont très diverses et l'utilisation des pesticides de synthèse est très répandue. Du fait de la pression foncière, les surfaces maraîchères sont en régression, ce qui risque d'entraîner, à court terme, des problèmes d'approvisionnement pour la ville de Lomé.Téléchargements
Publié
2009-07-01
Comment citer
Kanda, M., Wala, K., Batawila, K., Djaneye-Boundjou, G., Ahanchedé, A., & Akpagana, K. (2009). Le maraîchage périurbain à Lomé : pratiques culturales, risques sanitaires et dynamiques spatiales. Cahiers Agricultures, 18(4), 356–363 (1). https://doi.org/10.1684/agr.2009.0319
Numéro
Rubrique
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